Le journal Libération a dans sa livraison du 19 Mai 2022 fait écho d’un audit qui a accablé la gestion de Dakarnave sans avoir la moindre courtoisie de recueillir la version de la partie concernée par le rapport en question. C’est le minimum requis pour être conforme à l’éthique et à la déontologie journalistique. Mais au fond, de quoi s’agit- il ? La SIRN ignore son rôle sur les enjeux de la privatisation qui ont fait du Port autonome de Dakar, un port franc et de surcroît l’arrivée de gros navires dans la plateforme portuaire de Dakar.
Depuis deux ans la SIRN et ses sbires ont entrepris une campagne de dénigrement contre la société Dakarnave à travers des déclarations captieuses et erronées dans le seul souci de brûler le contrat qui lie l’Etat du Sénégal à Dakarnave. Ces attaques sournoises cachent mal des desseins inavoués, mais le plus inquiétant découle de la méthode utilisée pour aliéner le patrimoine bâti faisant partie intégrante du contrat de concession que l’on a voulu filer à un homme d’affaires libanais en délogeant de jeunes cadres Sénégalais sous prétexte d’une lettre en provenance de la Présidence de la République. Mais le plus obscur dans ce micmac est l’accaparement des logements appartenant au patrimoine dédié à Dakarnave qui se trouvent derrière l’assemblée nationale cédés illégalement à un opérateur immobilier. Malheureusement, ils ont pu intoxiquer certains travailleurs dans leurs jeux mesquins pour ternir l’image de l’entreprise, véhiculant de fausses informations.
De tels comportements aux antipodes des valeurs républicaines, sont à l’origine des actes de sabotage perpétrés par des éléments manipulés semant le désordre dans l’entreprise aux fins de vicier le climat social. Malheureusement pour eux, leur tentative de déstabilisation est vouée à l’échec, parce que la Direction actuelle est soutenue par l’écrasante majorité des travailleurs qui sont conscients de tous les efforts fournis par Dakarnave depuis la restructuration en honorant tous ses engagements envers l’Etat du Sénégal. Sans oublier que la reprise d’une entreprise en faillite n’est pas chose aisée, à l’époque seule Lisnave Internationale avait osé relever le défi en investissant dans ce chantier Naval en déclin.
Le deuxième défi a consisté à éponger la dette contractée par l’Etat du Sénégal auprès de l’Agence Française de Développement. De 1999 date de la liquidation de Dakarmarine à nos jours, Dakarnave a connu un essor économique sans précédent, elle dispose aujourd’hui d’un label international très coté en matière de réparation navale pour mériter la confiance des grandes compagnies maritimes qui battent cap sur Dakar. Plus de 350 travailleurs permanents sont employés et 600 emplois indirects générés grâce aux activités sous traitées. Les redevances sont régulièrement payées et même des acomptes provisionnels consentis. Les salaires sont perçus à date échue et des primes spéciales en termes de 13e et 14e mois sont versées au personnel ; tous les emplois sont maintenus durant la pandémie de la Covid 19 malgré son impact sur le transport maritime.
Tout récemment elle a épongé l’ardoise fiscale de 160 millions que la SIRN devait à la DGID. Ceux qui ont tenté d’usurper la direction syndicale de SATNAV réclamant indûment le reversement de cotisations ont été déboutés par le tribunal du travail dans son délibéré en date du 28 septembre 2021.
Aujourd’hui, la vérité est rétablie il existe un SATNAV affilié à l’UNSAS et ceux qui ont induit ces pères de famille en erreur, malgré le rappel à l’ordre de l’Inspecteur du travail et de la sécurité sociale n’ont qu’à assumer leurs responsabilités. Ces incidents regrettables émaillés par des saccages répétitifs des urnes électorales ont entraîné le licenciement de sept travailleurs, ce à quoi de bonnes volontés se sont démenées pour trouver une solution à ce problème et se sont finalement heurtées à une radicalisation systématique, étant donné que leur plan de casser le contrat de concession qui lie l’Etat du Sénégal à Dakarnave est assez mûri. Ils ont même tenté de s’installer anarchiquement sur le domaine réservé à l’exploitation de Dakarnave en démarrant illégalement des travaux avant d’être déguerpis manu militari. Ces Messieurs qui ne savent pas réparer un chalutier ignorent les réalités du marché de la réparation navale.
La SIRN en tant que société de patrimoine doit cesser de manipuler l’opinion par le truchement d’un rapport provisoire taillé sur mesure écrit par un ex travailleur de Dakarmarine remercié du temps de l’ex DG Yoro Kanté. Un plan d’investissement vient d’être approuvé par le conseil d’administration et les banques qui l’accompagnement à hauteur de plusieurs milliards pour rénover complètement le chantier et offrir beaucoup d’opportunités aux entreprises Sénégalaises et des emplois aux jeunes par le bais de la formation Ecole Entreprise. En tout état de cause, les travailleurs de Dakarnave restent vigilants et unis pour la sauvegarde de leur outil de travail et la consolidation des acquis sociaux.