Révulsé par le bradage du foncier dans la commune de Sindia, l’équipe de Papa Moussa Thior, candidat à la mairie, s’en prend à l’équipe municipale sortante.
Il n’y a plus quasiment d’assiette foncière à Sindia. Et les populations vivent l’angoisse de devenir étrangers chez eux, car des multinationales connues pour leur cynisme, des promoteurs fonciers véreux et des citoyens de «première classe», s’accaparent, avec l’aide de la « municipalité », le peu d’espace restant dans la réserve foncière de la commune, parfois sous prétexte fallacieux d’investissement d’utilité publique. Thié Aidara, directeur de campagne de Dr Moussa Thior a fait un diagnostic sans complaisance de la commune. Une radioscopie qui a mis à nu les pathologies dont souffre cette collectivité locale, et qui ont, pour nom, eau et foncier. Il révèle que la mairie avait délibéré sur un projet touristique de 52 ha. Le site a été affecté à un autre particulier depuis 2018. Le dossier est entre le Cadastre et les Impôts et Domaines et les paysans qui ont été spoliés ne sont pas toujours indemnisés. Il cite un autre gros scandale relatif à un lotissement de 190 ha accordé à la Sonatel sur le site Sindia Nombo. Sur beaucoup d’actes de cessions, les prédateurs mettent Nombo ll, tout en utilisant le plan de la Sonatel. Sur l’acte administratif les numéros ne correspondent pas à celui de la Sonatel ou chaque numéro est précédé d’une lettre. Et le II du Sindia Nombo est écrit en petit caractère. Des professeurs d’université et médecins ont été aussi grugés par des spécialistes de l’arnaque au foncier. Les projet des 100 mille logements sociaux que le Président de la République avait prévu de faire à Sindia est toujours un mirage. Sindia ne figure officiellement dans aucun registre. Les poulains de Thior ont annoncé une plainte contre le maire sortant Thierno Diagne pour avoir spolié leurs terres.