L’agence nationale de l’aquaculture (ANA) vient de bénéficier d’un lot de matériels destiné à l’exploitation et la production des huîtres. Ce don de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture est estimé à 17 millions Fcfa.
Dans le cadre du protocole d’accord entre l’agence nationale de l’aquaculture et l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un lot de matériels a été remis à l’ANA. Selon le coordinateur sous régional de la FAO, Gouantou Robert Gueï, dans ce contexte de pleine croissance du secteur de la pêche et de l’aquaculture, il est fort noté que les retombées ne profitent pas toujours aux communautés qui dépendent de ces secteurs. « En outre, nonobstant certaines pratiques halieutiques et aquacoles, les facteurs environnementaux, socio-économiques sont en train d’exercer des pressions menaçant la durabilité des ressources et la sécurité alimentaires des populations du monde et de l’Afrique en particulier, compte tenu du rôle essentiel des pêches et de l’aquaculture pour la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde et dans les pays en développement en particulier. C’est dans cette perspective que la FAO entend soutenir et accompagner les gouvernements et ses partenaires à concevoir des politiques et des programmes pour lutter contre la faim et promouvoir la sécurité alimentaire et une agriculture durable pour des millions de personnes à travers le monde », dit-il.
Et de poursuivre : »La mise en œuvre du protocole d’accord entre la FAO et l’ANA, signé le 26 juin 2023, a permis l’acquisition de ce matériel ostréicole et d’échantillonnage grâce aux deux Projets que j’ai cités ci-dessus pour soutenir le processus de développement durable de la chaîne de valeur de l’huître et d’élaboration du programme national de contrôle et de surveillance sanitaire des zones de production et d’élevage conformes aux exigences sanitaires du Codex Alimentarius et des marchés régional et international ». Pour la directrice de l’agence nationale de l’aquaculture, Dr Tening Sene, c’est un lot de matériels destiné à l’exploitation et labm production d’huîtres. » Il va permettre de faire un projet sur 50 sites sur le captage consistant et le contrôle de la qualité d’une valeur 17 millions Fcfa« , dit-elle.
A l’en croire, le Sénégal a un énorme potentiel de mangroves avec 300 mille hectares avec beaucoup de gisement. » Le produit est exploité par les femmes valorisées pour plus de ressources et de moyens d’existence, c’est pourquoi l’Etat veut développer cela avec plus de matériels et en faire plus de valeur avec toutes les qualités requises. Cela va permettre de gagner plus de revenus », soutient-elle. Il faut noter que ce lot est composé de matériels de captage pour permettre aux petits huîtres de féconder et de grandir. « Il y a un matériel intermédiaire avant de le sortir et de le mettre dans une autre poche. Il y a également des équipements de protection pour les acteurs car dans les mangroves il y a des risques de déchirure et de contamination hydrique. Des matériels aussi de transports, des cordes, tout ce qu’il faut pour le développement des huîtres jusqu’à la valeur marchande », liste-t-elle. Elle renseigne que la production des huîtres est de 60% comparée aux autres cultures.
NGOYA NDIAYE