Le Ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications a mis en place hier, le cadre de concertation des acteurs du secteur postal. L’objectif est d’apporter des solutions aux différentes faiblesses auxquelles le secteur est confronté, notamment dans le domaine de l’interopérabilité, de la concurrence déloyale, l’obsolescence de la législation et l’implication du numérique.
Pour mieux faire face aux différentes faiblesses du secteur postal, le Ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications a installé hier, le cadre de concertation des acteurs. Selon le secrétaire général dudit ministère, Isaac Cissokho, le secteur postal, riche de ses nombreuses potentialités et de son capital humain peut participer de belle manière à l’atteinte des objectifs. « Les activités postales comptent une population active d’environ six mille (6 000) personnes, il faut ajouter à cela non seulement les emplois indirects, les transports, l’imprimerie, mais également les activités sous-jacentes telles que la livraison et le commerce électronique.
En outre, l’intégration du numérique dans tous nos procès nous permet de répondre aux multiples besoins des populations », dit-il. Et de poursuivre : «Aujourd’hui, les politiques publiques qui sont mises en place depuis plus d’une décennie dans le secteur des postes, ont permis des avancées majeures, notamment dans le domaine de la libéralisation du secteur et dans le domaine du numérique. Ces avancées ont produit comme résultats une amélioration de la qualité des services offerts aux populations et la mise en synergie des résultats du secteur au profit des stratégies nationales de développement.
Toutefois, de nombreuses contraintes freinent encore le développement optimal du secteur postal ».
Il s’agit pour lui de l’inexistence d’un système d’adressage national unique, la faiblesse des investissements publics et privés, un cadre juridique inadapté à l’évolution rapide du secteur, la faiblesse de l’interopérabilité, la concurrence déloyale et la faiblesse de la disponibilité des données du secteur. En ce sens, il renseigne que son département a réalisé des avancées dans ce domaine, à savoir la mise en place d’un système d’information postal, l’introduction dans le circuit d’adoption du projet de loi portant code des Postes après validation par toutes les parties prenantes et la mise en œuvre de l’adressage numérique national.
Il reste convaincu que ce cadre permettra de traiter des différentes problématiques du secteur postal, de proposer des recommandations et de nouer des partenariats actifs et collaboratifs entre les acteurs.
NGOYA NDIAYE