BP-Sénégal, l’entreprise énergétique intégrée qui exerce ses activités en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Australie, en Asie, et en Afrique a tenu un atelier de dialogue réunissant la société civile. Occasion saisie par directeur général de BP Sénégal de révéler que le projet de GTA a un taux de réalisation de 89% et le projet first gaz sera prochainement annoncé.
Pour plus de transparence dans l’exploitation du pétrole et du gaz, BP-Sénégal a tenu un atelier de dialogue réunissant la société civile. Selon le directeur général de BP Sénégal, Massaer Cissé, le projet GTA représente une opportunité transformative pour le Sénégal, avec des retombées positives sur la création d’emplois, la croissance économique, et la sécurité énergétique. « En tant qu’opérateur GTA dans le pays, nous assumons notre responsabilité en matière de transparence et de responsabilité dans le secteur extractif sénégalais.
BP est conscient du rôle clé joué par la société civile nationale dans la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur extractif et dans la diffusion d’informations exactes sur le projet GTA auprès du public, en particulier auprès des communautés locales. Plus spécifiquement, au Sénégal, nous sommes officiellement membres du Groupe Multipartite (GMP) du Comité National de l’ITIE », dit-il. Et de poursuivre : «Au cours des trois prochaines décennies, nous espérons voir la Mauritanie et le Sénégal devenir des acteurs mondiaux du gaz naturel liquéfié (GNL), apportant prospérité et développement tant au niveau local que national ». Il fait noter que BP et ses partenaires s’engagent à livrer le projet GTA de manière sûre et durable et en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires.
« Ensemble, nous nous engageons également à maintenir un dialogue ouvert, transparent et constructif avec vous, tout au long de ce projet », laisse-t-il entendre. Il renseigne que le projet de GTA a un taux de réalisation de 89%. « Nous sommes dans la dernière ligne droite de sa mise en œuvre, nous serons prochainement annoncer le projet first gaz avec l’intérêt du Sénégal et de la Mauritanie. C’est un projet binational entre les deux Etats. Dans les prochains mois, on va arriver au First Gaz », soutient-il.
Pour Yakhya Badiane, représentant du ministre du pétrole et des énergies, depuis la découverte du pétrole et du gaz, l’Etat du Sénégal a engagé une large concertation avec les différents acteurs. « C’est dans ce cadre que s’inscrit cette rencontre organisée par le BP pour échanger avec la société civile.
L’objectif est d’assoir une exploitation pétrolière et gazière transparente et beaucoup d’initiatives ont été prises pour accroître ce niveau de conscience vis-à-vis des communautés, des organisations de la société civile pour montrer les bonnes décisions que l’Etat est entrain de débloquer conformément à la Constitution des ressources pétrolières qui appartiennent au peuple et c’est à l’Etat de les exploiter », tient-il à préciser.
A l’en croire, la société civile est une composante essentielle parmi les acteurs. « Elle est diversifiée et spécialisée dans la question avec un apport technique et peut appuyer l’Etat à mener la réflexion pour plus de transparence, de redevabilité. Cette réflexion va amener plus de confiance entre la société civile et l’Etat qui est jusque-là transparente », indique-t-il. Il renseigne que la plus-value est de montrer que l’Etat est dans les dispositions de le faire.