«Un grand pas vers le premier mètre cube de gaz attendu durant le quatrième trimestre de l’année 2023». C’est ainsi que PETROSEN qualifie le départ du navire FPSO, unité flottante de production, de stockage et de déchargement du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), un des éléments clé du vaste projet qui a entamé son voyage le 20 janvier 2023 depuis Qidong, en Chine, vers les eaux Sunugaalo-Naaritaniennes, comme on l’avait du reste indiqué dans notre édition de mardi dernier.
Selon Le Holding PETROSEN «sa construction a commencé il y a exactement 3 ans et 6 mois dans le chantier naval de Qidong en Chine. Après d’innombrables heures de construction, plus de 330 inspections et une série de tests en mer réussis, le navire devrait parcourir une distance de 12000 nautiques, soit environ 22 224 Km en passant par Singapour, pour arriver sur site entre fin mars et début avril 2023». Il est d’une superficie équivalente à deux terrains de football (270 X 54 X 31,5) et d’une hauteur de 10 étages, et est également constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles.
Le FPSO de GTA est prévu pour traiter environ 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il se chargera de traiter le gaz naturel en éliminant le condensat, l’eau et d’autres impuretés, et le gaz traité sera par la suite acheminé vers la plateforme de liquéfaction dédiée du projet (FLNG), pour y être liquéfié (GNL). Selon PETROSEN, «une fois à la frontière maritime (sunugaalo-naaritanienne), il sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 120 mètres à 40 kilomètres des côtes et pourra accueillir jusqu’à 140 personnes à bord en temps d’opérations régulières et servira de domicile à l’équipe de production du projet».
La société nationale de pétrole indique que «cette date historique du 20 janvier 2023 constitue un grand pas vers le premier mètre cube de gaz attendu durant le quatrième trimestre de l’année 2023, et est le fruit d’un travail acharné des partenaires (BP, KOSMOS, PETROSEN et SMH) et des sous-traitants afin de mener à bien ce projet malgré les contre temps de la pandémie du Covid-19 dont les impacts se sont fait sentir sur tous les plans». Il est attendu dans cette première phase une productionde 2,3 millions de tonnes de GNL par an et 70 millions de pieds de gaz naturel pour les besoins domestiques des deux pays.