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C’est aujourd’hui que le délai de régularisation des deux-roues prend fin comme les autorités l’avaient émises. Il s’agit pour les conducteurs de Thiak Thiak d’être en règle. Ce 13 mars, est la date butoir. Les conducteurs veulent un délai.
Le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA) avait informé les détenteurs de motos de cylindrée supérieure à 49 cc et non immatriculées qu’en application de la circulaire primatorale numéro 000015/PM/CAB/CT Infrastructure du 13 décembre 2024, un plan d’action a été mis en place pour renforcer la sécurité routière et la prévention des risques liés à l’usage des véhicules 2 roues. Un sursis de trois mois avait été accordé aux conducteurs de motos sans plaque d’immatriculation, jusqu’au 13 mars 2025.
Les immatriculations gratuites débuteront à partir de la semaine du 6 janvier 2025. Mais selon la note, « toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière. Ces mesures visent à renforcer la sécurité routière et à faciliter la régularisation des motos non immatriculées. » Mais du côté des conducteurs de deux-roues, bien que certains de leurs camarades avaient déposé leur papier, c’est toujours la course poursuite entre les thiak thiak et les policiers. Ceux installés au croisement Cambérène en cette période de Ramadan. « C’est toujours la traque des policiers car nous avons déjà déposé mais depuis lors nous attendons les papiers » selon les conducteurs. Un délai de trois mois jugé trop court par certains usagers se trouvant dans l’incapacité de réunir tous les documents nécessaires. « A chaque fois qu’on demande des permis nous l’avons déposé. C’est de l’argent aussi. Aussi avec ce mois de Ramadan c’est très difficile mais au moins il faut être compréhensif. Mais d’aucuns ont déposé mais tardent à avoir leur document. Il suffit même de déposer une pièce d’identité en moins de 3 mois pour l’avoir. Je ne parle même pas de ses papiers. La régularisation pose toujours problème », ont dénoncé de jeunes conducteurs.
Pourtant, les autorités avaient accordé le 6 janvier dernier la gratuité de l’immatriculation. Mais pour les jeunes, il faut discuter avec les responsables et convier tous les acteurs en vue de trouver des solutions. « Nous avons consenti à ce projet, nous avons bien lutté alors en retour ce n’est pas normal. Ce sont des mesures non idoines dans sa circulaire », ont-ils renchérit.
Le ministre a précisé que toutes les motos non conformes seront mises en fourrière. Suffisant pour les conducteurs de réclamer une dérogation. « Nous avons déposé il y en a qui n’ont pas encore déposé. C’est vrai mais c’est un monde fou que l’on retrouve sur place et en plus les trois mois c’est difficile. Pourquoi pas six mois. Nous sommes tous des pères de famille et nous n’avons pas de soutien. C’est difficile », disent-ils. Pour assainir ce sous-secteur du transport, le ministère de tutelle a pris des mesures pour faciliter la régularisation des motos des roues. Entre autres mesures, il y a l’obligation des plaques d’immatriculation.
MOMAR CISSE
