Le ministère des Finances et du Budget a entamé un atelier de deux jours consacré au financement des risques climatiques et de catastrophes (FRC), mardi, à Dakar, dans le but de ‘’renforcer la résilience financière du pays face aux risques naturels et climatiques croissants’’.
Un atelier sur le financement des risques climatiques et des catastrophes s’est ouvert ce mardi à Dakar. Une initiative de la banque mondiale et du Global Shield en partenariat avec le ministère des Finances et du budget. Une initiative qui vise à partager avec les parties prenantes les pratiques en matière de financement sur les risques climatiques et catastrophes et la planification à définir dans les cinq prochaines années.
Le représentant du ministre des Finances et du budget, Alioune Ndiaye a salué l’appui technique et stratégique de la Banque mondiale et du Global Shield dans les mesures d’adaptation et d’atténuation des risques climatiques et des catastrophes. Il a par ailleurs indiqué « l’intégration de l’aspect changement climatique dans la planification budgétaire. »
A cet effet un montant de « 30,7 milliards de FCFA sur les risques et catastrophes est prévu dans la loi de finances 2024 », a fait savoir M. Ndiaye. Il a par ailleurs annoncé un « projet de police nationale sur les risques d’inondations » qui est en phase de structuration, en partenariat avec une société d’assurance chargé de la modélisation du projet. Selon le représentant du ministère des Finances, « un décret n° 2023- 2142 du 31 octobre 2023 a été adopté en vue d’une meilleure prise en charge des problèmes liés aux changements climatiques et aux catastrophes ».
Ce nouveau cadre réglementaire permettra de prendre en compte des aspects liés aux politiques environnementales, climatiques et sociales.
L’ambassadeur de France au Sénégal, Christine Fages a salué cette initiative qui vise à doter le Sénégal d’instruments et de capacités pour faire face aux changements climatiques. « Le Sénégal est impacté par les évènements climatiques majeurs comme la sécheresse, les inondations, les vagues de chaleur et le dérèglement pluvial », a fait remarquer la représente diplomatique. Elle a réitéré la volonté de la France à apporter son soutien au Sénégal pour faire face aux défis climatiques.
La représentante du Global Shield Léa Sarah Kulick a assuré que son organisation « compte soutenir le Sénégal à renforcer la résilience financière pour faire face aux changements climatiques ». Elle soutient que le Global Shield, structure impulsé par le G20 et G7, « partagera ses mécanismes de financements et ses idées et expériences en matière de financements des changements climatiques. »
Le représentant de la banque mondiale Pierre Bonneau a également affirmé sa volonté à accompagner le Sénégal dans l’élaboration de réformes ambitieuses afin de renforcer la résilience financière face aux risques climatiques croissants. En vertu des objectifs assignés, La Banque mondiale et du Global Shield vont appuyer le Sénégal dans l’élaboration de réformes visant à renforcer la résilience financière face aux calamités naturelles.
Ces initiatives ont pour objectifs principaux, l’intégration de la dimension climatique dans la gestion des investissements publics et la mise en place de moyens innovants en vue de la levée de fonds sur le marché durable.