Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64
population Sénégalaise
population Sénégalaise

Englobant plus de 35% de la population Sénégalaise: La zone côtière participe pour plus de 67% de la réalisation du PIB

Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a tenu la première édition de la conférence nationale sur la gestion intégrée des zones côtières. Il a été noté que  la zone côtière participe pour plus de 67% à la réalisation du produit intérieur brut du Sénégal. 

La première édition de la conférence nationale sur la gestion intégrée des zones côtières a servi de tribune pour partager la participation de cette partie du Sénégal dans l’économie. Selon le président du comité scientifique de la conférence, Pr Bassirou Diouf, plus de 35% des habitants du Sénégal vivent dans la zone côtière. « Elle s’y développe également de nombreuses activités telles que la pêche, le tourisme et le maraîchage.

Plus de 50% des légumes consommés dans le pays sont cultivés dans les Niayes. La zone côtière concentre plus de 57% des actifs du secteur agricole sur environ 31% des superficies cultivées du pays, 72% des actifs du secteur industriel et  plus de 103% des actifs du secteur des services marchands. Et ce sont plus de 113% des actifs du secteur des services non-marchands » dit-il.

Et de poursuivre : »Au total, la zone côtière participe pour plus de 67% à la réalisation du produit intérieur brut du Sénégal. Cette zone littorale est non seulement le moteur économique du Sénégal, mais elle renferme également les écosystèmes particuliers, abritant une biodiversité d’importance nationale, sous-régionale, voire mondiale ». Cependant, il fait noter que cette importance économique et écologique est confrontée à une série de défis croissants. « Les écosystèmes côtiers, déjà vulnérables, subissent une pression croissante due à l’urbanisation rapide, à l’exploitation intensive des ressources naturelles et aux impacts du changement climatique.

L’élévation au niveau de la mer et l’intensification des tempêtes exercent pour les problèmes d’érosion côtière une menace grave pour les communautés côtières et leurs moyens de subsistance traditionnelle. Le taux de retour moyen annuel de la côte varie de 0,5 à 2 mètres selon les zones. Ces phénomènes menacent, non seulement les infrastructures économiques, les habitats humains et le bien-être des communautés, mais aussi la biodiversité des écosystèmes côtiers sénégalais », argue-t-il. Il soutient que les communautés côtières entretiennent des relations profondes avec les environnements marins et côtiers, où traditions séculaires et pratiques culturelles s’entremêlent avec les activités économiques modernes. « La reconnaissance de cette composante socio-culturelle est essentielle dans l’élaboration de politiques de gestion intégrée des zones côtières (GIZC), visant à concilier développement économique, conservation des ressources naturelles et maintien des modes de vie traditionnels », fait-il savoir.

De son avis, cette conférence représente une opportunité stratégique pour catalyser des actions concertées et durables en faveur de la gestion du terrain sénégalais. « En intégrant les dimensions socio-économiques, environnementales et culturelles, cet environnement a façonné un avenir résilient pour les communautés côtières du Sénégal et a préservé durablement les richesses naturelles de l’écosystème marin et côtier », souligne-t-il. Pour le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, les zones côtières sénégalaises connaissent, depuis plusieurs décennies une transformation fulgurante.  » Ce phénomène entraine une dégradation des ressources côtières et une perte croissante de ses écosystèmes affectant les biens et services. « Ce contexte particulier risque de s’aggraver avec l’exploitation des ressources pétrolières et gazières offshore. C’est pourquoi, la mise en place d’une gestion intégrée pour préserver le milieu marin côtier, ses ressources, et proposer des options d’aménagement et de valorisation adaptées, constituent un enjeu de développement durable pour notre pays », dit-il.

Et de rappeler : » Dans un contexte de changement climatique, le suivi au quotidien de l’évolution de cet écosystème s’impose comme une nécessité pour prévenir les risques et assurer sa protection contre les conséquences négatives de l’érosion côtière. Ce phénomène est perceptible depuis des années tout le long du littoral sénégalais ». Il renseigne que la hausse du niveau de la mer, l’extraction frauduleuse du sable de plage pour alimenter l’industrie de la construction en pleine expansion, constituent autant de risques qui impactent directement la zone côtière et contribuent à sa fragilisation. « Cette conférence revêt un caractère particulier car elle nous permet d’échanger sur les enjeux, les défis de la zone côtière dans un contexte de changement climatique, de renforcer la synergie d’action autour du concept de gestion intégrée des zones côtières; d’identifier les axes d’amélioration des mécanismes de gouvernance de la zone côtière et d’identifier des mécanismes efficaces de financement de la GIZC. Elle nous offre une plateforme importante pour rassembler les connaissances scientifiques, les expertises techniques et les perspectives communautaires nécessaires pour asseoir une gestion durable du littoral », laisse-t-il entendre.

 


NGOYA NDIAYE 

Vérifier aussi

52e5ecc0 79d0 4570 b055 5f419a39d296

Arrestation de Bougane GUEYE : Barthélémy DIAS parle de prise d’otage 

 Le Maire de la Ville de Dakar et tête de liste nationale de la coalition …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *