Comme dans l’affaire Coumba Kane qui prétendait être le 15 janvier 2020 vers les coups de 11 heures dans une voiture qu’elle croyait être un clando. M. D., âgée de 14 ans, a simulé une fausse prise d’otage. Elle avait fugué de chez elle pour passer la nuit avec son petit ami.
Elle a fomenté une séquestration suivie de viol en date du 2 mai 2022. Mais son coup a foiré. En effet, les réquisitions téléphoniques exploitées ont permis de démontrer que la jeune fille utilisait son téléphone portable pendant toute la durée de sa supposée séquestration.
Mise devant les faits, elle a fini par avouer ses mensonges et sa mise en scène consistant à faire croire à ses parents qu’elle a été enlevée par une voiture et violée à tour de rôle par 4 hommes dans un lieu inconnu.
Poursuivant les investigations et en raison de l’âge de la jeune fille (14 ans), les limiers ont interpellé son petit ami dénommé A. Sarr, avec qui la jeune fille aurait passé la nuit à son domicile. Ce dernier a reconnu avoir passé la nuit avec la jeune fille qu’il dit avoir connu la veille. Il a également reconnu avoir entretenu une relation sexuelle avec elle.
Par ailleurs, la jeune fille a déclaré que le sieur Sarr s’était présenté à elle comme un policier, ce qui s’est avéré inexact après vérification. Une paire de menottes aura même été trouvée dans la chambre du mis en cause au moment de son interpellation. Il prétendra sans convaincre, l’utiliser pour son travail de vigile, selon les informations recueillies par Dakaractu Mbour.
Il est poursuivi pour détournement de mineure et usurpation de fonction…