Tamsir Gueye, maire de DYA et leader du Mouvement citoyen pour développement local (MCDL) et expliqué son choix de rejoindre le parti Pastef qu’il soutient pour les élections législatives. L’invité de l’émission Gokh Bi de la radio Rewmi Fm et TV a aussi dénoncé les violences notées dans la campagne électorale.
Bien qu’il ait été en alliance avec Benno Bokk Yaakaar, le maire de DYA soutient aujourd’hui le parti Pastef de tout cœur. Un choix incompris par certains. Il a tenu à s’expliquer, hier, sur la radio Rewmi. « J’ai reçu la main tendue de tous bords, tant du pouvoir actuel que de l’opposition. Le camp où j’étais est aujourd’hui disloqué en plusieurs blocs, mais on peut tout de même retenir les deux grands blocs : l’Alliance pour la République et celui d’Amadou Ba. J’ai reçu l’appel de Pastef », a fait savoir celui qui dirige la Dage au niveau du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, hier, dans l’émission Gokh bi de Rewmi FM.
Le leader du Mouvement citoyen pour développement local (MCDL) note qu’il n’a pas imposé sa vision à la base. « J’ai appelé le coordinateur du mouvement. Je lui ai expliqué la situation et lui ai dit que nous sommes dans une reconstitution politique. Je lui ai dit que ce qui importe, c’est la position de la base. »
Ainsi, le coordinateur a appelé les responsables pour organiser une première réunion afin de leur parler des différentes offres.
Et Pastef a été choisi. « Je peux dire que la population, la base, m’a poussé à aller soutenir le régime. Ils m’ont dit: ‘Monsieur le maire, nous tout ce qui nous intéresse c’est la population de Dya. Et nous avons vu comment vous avez transformé la commune pendant ces deux ans-là. Et nous n’avons pas envie que cette transformation s’arrête « , a rapporté Tamsir Gueye. Et d’ajouter: « Ma conviction est restée intacte. Pour moi, un président de la République, on doit lui donner la majorité à l’Assemblée nationale « . Dénonçant le discours de certains opposants, il considère que s’il y avait une maturité au niveau des politiciens permettant aux députés de faire le discernement entre le parti ou la coalition et de mettre en avant l’intérêt exclusif des populations, qu’il y ait une majorité ou non, cela ne dérangerait personne. « Il ne faut pas mettre des bâtons dans les roues de Diomaye Faye´´, a-t-il invité.
Le leader du Mouvement citoyen pour développement local (MCDL) a aussi dénoncé la violence, soulignant qu’elle est à bannir sous toutes ses formes, qu’elle soit verbale ou physique. « Pour une campagne qui vient de débuter, on a autant de dégâts, c’est inquiétant parce qu’on a une vingtaine de jours devant nous a t-il dit, invitant les acteurs politiques à être fair-play.
À l’arrivée de Tamsir Gueye à la tête de Dya, le problème essentiel de cette commune était lié à l’électrification rurale. « Avec l’appui de l’État, en moins d’une année, je suis arrivé à électrifier 25 villages et les mettre en marche. Actuellement, au niveau de la commune de Dya, l’accès universelle à l’électrification, ce n’est qu’une question d’heures… Sur le point des infrastructures, alors qu’avant lui il n y avait pas de lycée, deux lycées ont été créés grâce à lui. Et un troisième CEM a été ouvert.
En outre, le maire a réalisé un marché moderne et réhabilité un pont qui a été fait pour la première fois par les colons, reliant deux villages. Il a aussi financé en partie, la première phase de la construction d’un stade municipal. Il reste la deuxième phase: la construction des tribunes. « Nous sommes à la recherche de partenaires et à la mobilisation des ressources. Notre ambition est qu’il soit un stade homologué pour que des matchs nationaux et internationaux puissent se tenir à Dya ´´, a indiqué Tamsir Gueye. Le maire cherche également à améliorer le plateau médical des postes de santé à Dya.