L’Inspecteur académique de Kaolack a mis en contribution un nouvel ouvrage didactique dans le système éducatif sénégalais. Cet ouvrage a été d’ailleurs présenté au public devant de nombreux techniciens de l’éducation venus apprécier ou connaître la pertinence de cet important ouvrage. Son auteur Siaka Goudiaby l’a ainsi qualifié comme un instrument pour accompagner les efforts de l’État dans ce domaine précis.
Face à la problématique de l’enseignement des mathématiques et matières scientifiques, ce livre est aussi venu pour aider à renverser la tendance. C’est ainsi qu’il s’est agi de faire l’état des lieux de l’enseignement des disciplines scientifiques, la pratique pédagogique, les contraintes, les difficultés et les innovations intervenues entre temps. Il émane cependant d’une réflexion personnelle de recherche et documentation et constitue pour autant une production murie pendant plus d’une dizaine d’années.
Pour son auteur, l’ouvrage découle d’une expérience propre en tant que praticien, mais également en tant qu’acteur qui a traversé d’un bout à l’autre le système éducatif sénégalais. Derrière toutes les considérations déjà énumérés, le prétexte d’une telle réflexion s’inscrit dans une solide dynamique de booster le système d’éducation et au mieux l’enseignement des mathématiques et matières scientifiques dans le pays.
Depuis longtemps, tout le monde reconnaît et regrette que l’enseignement des matières scientifiques soit une problématique au Sénégal qui affecte sensiblement ces disciplines, il faut alors se retourner vers de nouvelles pistes plus étincelantes pour offrir à la science de manière générale une place confortable dans le système d’éducation et de formation. Par rapport aux ressources humaines, le terrain s’est toujours appauvri. Le déficit en professeurs est encore minime. A chaque fois que la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et la formation lance un appel à la candidature, peu d’enseignants répondent à la demande. Car la plupart d’entre eux préfèrent aller ailleurs où ils sont mieux pris en charge que d’intégrer le corps enseignant.
Après les assises nationales sur l’éducation et la formation de 2014 où l’État décidait d’orienter le système éducatif vers les matières scientifiques et celles de 2015 à l’issue desquelles il était retenu la construction de 20 nouveaux blocs scientifiques et technologiques (BST) en dehors des huit (8) qui existaient déjà, les carottes n’ont pas été cuites jusque-là.
Et l’auteur du livre en déduit qu’il faut aujourd’hui passer à la généralisation des BST et des lycées techniques dans le pays. Concernant cependant son œuvre, il prétend la partager avec son ministère de tutelle, les partenaires techniques et l’ensemble des acteurs œuvrant de près ou de loin sur le processus d’amélioration du système éducatif au Sénégal et la promotion des matières scientifiques dans l’éducation en particulier.