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L’Université Cheikh Anta Diop a accueilli ce jeudi un colloque exceptionnel en hommage aux travaux des historiens Boubacar Barry et Abdoulaye Bathily, figures majeures de l’historiographie africaine. Durant trois jours, historiens, chercheurs et spécialistes partageront leurs réflexions autour des thématiques clés qui ont marqué leurs travaux sous le thème : ‘ Écriture de l’histoire et engagement intellectuel.
´ ´Cet évènement, au-delà de l’intérêt de son thème, selon le recteur de l’UCAD, vise essentiellement à rendre hommage à deux Russes enseignants-chercheurs universitaires qui font la fierté de leurs collègues, de leurs étudiants et de leur institution tout entière. Je voudrais nommer les professeurs Boubacar Barry et Abdoulaye Bathily. Deux hommes d’exception qui ont marqué leur empreinte dans l’époque et leur domaine scientifique de prédilection.
Poursuivant, ‘ ´En constatant les œuvres de grands avocats du discipline de l’histoire, en respectant les codes, aussi bien scientifiques qu’éthiques, ils ont fini par entrer dans le battement de leur pays, de leur université et du monde. Mesdames et Messieurs, les professeurs Boubacar Barry et Abdoulaye Bathily ,que nous célébrons aujourd’hui, sont inquiétantes par les vaccins d’homme, des scientifiques dont la réputation a franchi depuis longtemps les frontières du Sénégal. Leur riche carrière universitaire, leurs travaux qui font autorité dans leur domaine respectif, moins à suffisance qu’ils ont contribué à consulter l’Université de Dakar en Afrique et dans le monde ‘’, a-t-elle indiqué.
Pour ce qui est des problèmes de la Sénégambie, Aminata Niang Diène est revenue sur les exploits de ces deux figures. ‘´En explorant et en légitimant les problèmes de la Sénégambie, professeurs Barry à part du Wallo et professeurs Bathily à part du Royaume-du-Galam, comme les précurseurs Kefir Abdoulahi, Gerhante Diop et Zotki Zerbo, ont contribué à assurer la place de l’historiographe africaine dans les sciences sociales. En positionnant des territoires et leurs sociétés dans le mouvement des champs en Afrique de l’Ouest, dans les champs atlantiques, ils ont réussi à faire connaître l’évolution des territoires, que la méconnaissance des dynamiques historiques globales avait écarté des questionnements. Ils ont ainsi ouvert une nouvelle perspective de compréhension de l’intégration des différentes parties du continent en partant d’Afrique de l’Ouest », a-t-elle expliqué.
C’est dans ce même sillage que le recteur de l’UCAD sur les futurs projets de l’université. ´´Pour l’UCAD nous allons mettre en place un comité de réflexion pour effectuer le personnel d’enseignement et de recherche, ainsi que le personnel à message et de service, avec les meilleurs supports physiques et numériques pour valoriser ces ressources humaines, qui sont notre état académique, et comme d’étudiantes et professeurs, nos monuments scientifiques. Chers membres du comité d’organisation, chers collègues étudiants, je vous félicite pour cette initiative. Vous avez compris qu’il fallait semer dans l’esprit des plus jeunes l’ingénieur du développement et de l’amour de la science », a-t-elle fait savoir.
MADA NDIAYE
