Lors la 14e Biennale de l’Art africain contemporain de Dakar, édition 2022, le siège d’Amnesty International a accueilli une exposition a été consacrée à la protection des droits de l’enfant, des talibés. Cette exposition a enregistré la participation de 13 artistes peintres venus du Sénégal, du Togo et de la France.
A l’occasion de la 14 e Biennale de l’Art africain contemporain de Dakar, édition 2022, le vernissage de l’exposition consacrée à la protection des droits de l’enfant, notamment des talibés, s’est déroulé, hier, au siège d’Amnesty International. Cette exposition a enregistré la participation de 13 artistes peintres venus du Sénégal, du Togo et de la France. Selon l’artiste et entrepreneur culturel, Mamadou Fam, ils ont organisé une exposition qui parle du respect des enfants talibés ‘’qui est une responsabilité partagée entre l’Etat, les parents et la société et que nous cautionnons’’. “L’objectif c’était de réunir tous ces jeunes et d’essayer de communiquer sur une même voie mais aussi de pouvoir leur permettre de partager leur expérience entre jeunes mais aussi de voir comment faire pour pouvoir évaluer ensemble des projets”, a-t-il dit.
D’ailleurs, le choix sur les talibés, est un problème qui est récurrent au Sénégal et qu’on voit tout le temps au niveau de la sous régions, c’est à dire l’exploitation de ces enfants. “On sait dit : pourquoi pas alerter aux autorités parce que que tout le temps, on a tendance à les voir juste prendre des lois ou bien des décisions alors qu’ils ne les appliquent pas. Il est temps de les alerter, et de les appliquer afin que les choses puissent changer. Parce que ces enfants, leur place n’est plus dans la rue mais plutôt dans les salles de classes et les écoles coraniques. Il faut même moderniser ces écoles coraniques pour éviter à ce que ces enfants puissent mendier dehors. Il faut les choses changent.”
Dans le cadre de ce projet, l’idée est de donner un pourcentage que chaque artiste va prendre selon les ventes, de pouvoir les remettre, de faire un don pour aider les enfants talibés. ‘’Ce n’est pas juste acheter des œuvres et les remettre aux talibés, nous allons voir un des projets qui tient soit un projet de la société civile ou bien même un projet de l’Etat et qu’on essaye d’y investir afin que sa puissent toucher un peu ces enfants’’, fait savoir Mamadou Fam. Les prix varient de 4 millions jusqu’à 2 millions. “Nous demandons au Chef de l’Etat de concrétiser les projets, d’accompagner des Daaras et d’enlever les enfants de la rue parce que leur place n’est plus là-bas mais plutôt dans les écoles et familles”, a-t-il insisté.