Ce matin, on saura qui d’Alpha Condé ou de Cellou Dalein Diallo dirigera la Guinée.
Ce qu’on ne saura pas en revanche, c’est quand finiront les tripatouillages des constitutions africaines qui permettent d’exclure du champ politique des milliers d’électeurs munis de toutes leurs pièces d’état civil.
À Dakar comme à Luanda, en effet, des millions de votants guinéens n’ont pu remplir leurs droits civiques, simplement, parce qu’avant ce lundi, les autorités de leur pays ont cru bon de piper les dés et de biseauter les cartes.
Dans la capitale sénégalaise par exemple, pas moins de 2,5 millions de Guinéens n’ont pu voter hier.
Et quand on sait que les 4/5 de ces électeurs sont des peulhs favorables à Cellou Dalein Diallo, on sait qui va tirer profit de cette affaire.
Ah ! Vivement une démocratie non peinturlurée en Afrique.
Cébé