Les pensionnaires de l’orphelinat Serigne Saliou Mbacké de Kounoune peuvent afficher le sourire. Ils viennent de bénéficier d’un don de produits de première nécessité composé de riz, de l’huile, du sucre, des couches entre autres de la part de l’alumni des anciens stagiaires de la Corée du Sud (ALASCO).
L’alumni des anciens stagiaires de la Corée du Sud (ALASCO) a octroyé un don de produits de première nécessité à l’orphelinat Serigne Saliou Mbacké de Kounoune. Composé de riz, de l’huile, du sucre, des couches entre autres, ce don est fortement apprécié par la directrice de l’orphelinat. Selon Ndéye Awa Sadio, ce don est de haute portée pour leur structure. « Les produits que composent ce don sont dans nos priorités pour le bon fonctionnement de notre structure », dit-dit-elle. Et de poursuivre : »L’ALASCO est très sensible à la cause de ces enfants orphelins. Il a encore témoigné de leur affection pour ces bouts de bois de Dieu ». Au nombre de 92, ces enfants sont dans la tranche d’âge de 0-15 ans et le plus petit a 9 mois. « Nous avons des enfants de nationalité étrangère, ils viennent de partout », indique-t-elle. Elle invite l’Etat et les acteurs de la société civile de leur venir en aide. « Nous faisons face à un problème de personnel qui ne nous facilite pas la tâche. Si nous n’avons pas de moyens financiers, nous ne pouvons pas nous engager à faire plus pour ces enfants. Nous payons beaucoup pour le personnel, c’est pourquoi nous ne pouvons pas prendre beaucoup d’enfants », plaide-t-elle. Et d’ajouter : »La prise en charge médicale est un autre problème. Hier nuit, nous avons un enfant qui avait le corps chaud, nous l’avons amené à l’hôpital, ce sont des choses imprévisibles. Sans moyens ni de partenariat, la prise en charge prend du temps alors que c’est une urgence. Nous les évacuons avec nos moyens du bord ».
Pour la présidente de l’ALASCO, Fama Cissé Thiam, ce don est à sa quatrième édition. « Nous sentons beaucoup d’émotions. Certains étaient au biberon et maintenant ils ont grandi », se remémore-t-elle. A l’en croire, le contact avec cet orphelinat a été fait par le biais des réseau sociaux. « Depuis lors, ce don est devenu une tradition. La directrice ne ménage aucun effort pour la bonne marche de l’orphelinat. Ce don est possible grâce au soutien de notre partenaire, la coopération coréenne (Koica) », laisse-t-elle entendre. Elle souligne que pour cette édition, la donation a doublé du fait de l’augmentation du budget. A noter que l’ALASCO prévoit pour le reste de l’année.
NGOYA NDIAYE