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DIISOO NGIR TABAX ËLËG
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DIISOO NGIR TABAX ËLËG: La société civile apporte sa contribution dans le « Projet »

Les organisations de la société civile et des Think tanks, sous l’impulsion de la Plateforme des Acteurs non Etatiques (PFAnE), initient des débats citoyens «DIISOO NGIR TABAX ËLËG» (Dialoguer pour construire un meilleur futur) sur les enjeux et défis d’intérêt national. L’objectif est, pour la société civile, de produire, au terme de concertations inter-OSC et d’un dialogue structuré avec le gouvernement, des propositions pertinentes à soumettre aux décideurs en vue de leur prise en compte dans le cadre de la formulation du nouveau référentiel « Le Projet ».

Douze ans après le lancement du Plan Sénégal Émergent (PSE), le Sénégal est toujours à la croisée des chemins pour ce qui concerne son essor socio-économique. Les Sénégalais sont plus que jamais dans l’attente fiévreuse des mutations profondes devant conduire à l’atteinte de la souveraineté économique, à l’instauration d’une gouvernance rationnelle, transparente et inclusive des ressources naturelles pour, enfin, rompre avec le modèle de la petite économie ouverte et appauvrissante qui prolongent les logiques d’extraversion héritée de la colonisation. 

A cette fin, des organisations de la société civile et des Think tanks, sous l’impulsion de la Plateforme des Acteurs non Etatiques (PFAnE), initient des débats citoyens « Diisoo ngir tabax ëlëg » (Dialoguer pour construire un meilleur futur) sur les enjeux et défis d’intérêt national. Selon le directeur exécutif de la plateforme des acteurs non-étatique, Malick Diop, ce processus a été lancé pour mobiliser la société civile qui contribue réellement au développement de ce pays. « Nous sommes plus de 700 organisations qui travaillent au quotidien à mobiliser les ressources techniques et financières ainsi 194 milliards F Cfa ont été mobilisés et  investis dans différents secteurs. Ce qui montre que la contribution de la société civile est réelle », dit-il.

Et de poursuivre: « Nous voulons saisir cette opportunité d’élaborer de nouveaux référentiels qui est important pour apporter toute notre contribution notre savoir-faire et notre proposition pour que ce référentiel répond au plus près aux préoccupations des populations et des communautés ». Il indique que quatre axes fondamentaux seront étudiés et qui vont structurer ce référentiel qui est en alignement des préoccupations des nouvelles autorités. « C’est d’abord la jeunesse l’emploi, la formation et  l’éducation qui est un enjeu de taille pour toutes les politiques. Il y a l’exploitation des ressources naturelles pour que ces ressources puissent bénéficier aux  populations qui sont une grande attente de la gouvernance de ces ressources. La transparence, l’état de droit et la réduction des comptes sont aussi des priorités pour l’Etat et les organisations de la société civile », liste-t-il.

A cela s’ajoutent les questions de la souveraineté économique et alimentaire notamment sur la cherté de la vie, le pouvoir d‘achat. « Il y a un aspect transversal qui est prépondérant qui est le vivre ensemble. Ce pays a besoin d’une cohésion sociale beaucoup plus affirmée, une entente nationale beaucoup plus exacerbée et engagée sur des questions de paix et de sécurité. Nous œuvrons pour que le dans le « Jub Jubanté, Jubbal » qu’il y ait aussi le « Jubbo » c’est important aussi car c’est un engagement que les jeunes doivent avoir car depuis 2021, nous sommes dans un spiral de violence d’expression entre autres et les populations ont exprimé d’une manière ferme cette volonté de vivre ensemble », fait-il savoir.

A l’en croire, le Jubbo est un élément qui doit compléter ce trio. « Nous n’allons pas nous arrêter sur des propositions, nous allons soumettre le travail que nous allons faire dans un cahier qui sera soumis aux autorités. La deuxième phase permettra de discuter à travers un dialogue direct sectoriel pour voir comment nos préoccupations doivent être prises en charge dans la fondation de ce dialogue sectoriel. Nous allons élaborer un cahier de recommandations citoyennes synthèse de toutes ces réflexions pour les soumettre au Premier ministre en charge de piloter processus. Ce sera un mécanisme de monitoring de nos engagements mutuels pour qu’ils soient respectés », conclut-il.

NGOYA NDIAYE


 

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