La réussite de la transition vers un monde plus vert dépendra du développement des compétences vertes au sein de la population, notamment chez les jeunes. C’est le thème cette année de la Journée internationale de la jeunesse, qui est célébrée le 12 août.
Alors que le monde s’engage dans une transition verte, le passage à un monde durable sur le plan environnemental et respectueux du climat est essentiel non seulement pour répondre à la crise climatique mondiale, mais aussi pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Même si les compétences vertes concernent les personnes de tous âges, elles revêtent une plus grande importance pour les jeunes, qui peuvent contribuer à la transition écologique sur une plus longue période. En effet, la moitié des habitants de notre planète ont 30 ans ou moins, et ce chiffre devrait atteindre 57% à la fin de 2030.
« Les jeunes demandent qu’on agisse plus vite et avec audace, en faisant preuve de solidarité avec les plus vulnérables et en inventant des solutions pour atteindre la justice sociale, économique et climatique ainsi que la paix et la prospérité pour toutes et tous », a indiqué le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans son message à l’occasion de la journée.
Le thème de cette année « Compétences vertes pour les jeunes » nous rappelle qu’il est important de veiller à ce que les jeunes acquièrent des compétences dans une économie verte en plein essor, et puissent les mettre à profit, a-t-il insisté. « Qu’il s’agisse de techniques durables innovantes, d’énergies renouvelables ou de révolutions dans les systèmes de transport et l’activité industrielle, des compétences et des connaissances doivent être mises à la disposition des jeunes », a-t-il ajouté. « Elles permettront ainsi de façonner un avenir plus propre, plus vert et plus résilient face aux changements climatiques ».
Travailler avec et pour la jeunesse
Alors que les défis contemporains pèsent sur les futures générations, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) s’efforce quant à elle, « d’être cette organisation des jeunes », a indiqué Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.
Alors que moins d’un jeune sur deux seulement juge son bien-être mental satisfaisant, l’UNESCO travaille avec ses États membres pour soutenir la jeunesse. « Ainsi, les jeunes sont au cœur même de notre action dans l’éducation. Nous nous mobilisons pour la protéger, notamment face aux conséquences de la pandémie de Covid-19, mais également pour la repenser ». « Mais nous ne travaillons pas que pour la jeunesse : nous travaillons aussi avec elle », a-t-elle insisté.
Selon la cheffe de l’UNESCO, face à l’urgence environnementale et aux inégalités croissantes, pour défendre l’égalité des genres et les droits humains, les jeunes sont une fois de plus en première ligne. « Qu’il s’agisse du dynamisme des jeunes chercheurs et chercheuses dans tous les domaines de la science, de l’engagement des jeunes au service du patrimoine ou dans les réserves de biosphère, de leur mobilisation contre le racisme et les discriminations, l’UNESCO place le questionnement, la créativité, la force d’innovation des jeunes au cœur de ses programmes et de sa réflexion », a-t-elle dit.
A l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, l’UNESCO appelle « l’ensemble de nos sociétés à se mobiliser pour soutenir les jeunes, et entendre leur voix. Car c’est bien en donnant aux jeunes les moyens de former leur rêve que nous créerons un avenir meilleur, pour toutes et tous ».
Pour António Guterres, « l’humanité dépend de l’énergie sans pareille, de l’inventivité et des contributions de la jeunesse du monde entier. Aujourd’hui et chaque jour, soutenons les jeunes et soyons à leurs côtés dans la construction d’un monde juste et durable, pour les humains et pour la planète ».