Depots tous azimuts de préavis de grève des syndicats d’enseignants: « Cela risque d’exploser si le ministre ne négocie pas », selon le Sg du SAEMSS

L’année scolaire est lourde de dangers. A preuve les dépôts de préavis de grève dont le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), du syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF) entre autres. Selon Ousmane Diallo, le ministre est obligé de négocier avec les syndicats pour éviter que cette situation ne dérape.

Des dossiers brûlants en passe de s’empiler sur la table du tandem Diomaye-Sonko. En cause, le dépôt collectif de préavis de grève de plusieurs syndicats d’enseignants. Selon Ousmane Diallo Secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), cela risque d’exploser si le ministre ne négocie pas dans quelques jours car des questions reviennent tout le temps. « Il s’agit des décisionnaires mais j’ai entendu dire qu’il en parlé mais elle n’est pas effective », a avancé le Sg.  Parmi les solutions envisagées par les tenants du pouvoir : le recrutement de 2000 enseignants.

Une approche qui interroge. Pour lui, quel est le genre de recrutement. « Est-ce des Efiens qui seront recrutés ?  De professeurs d’école normal qui sont sortis ou bien un pactole d’enseignants sur place ayant fait la formation ou des maîtrisards entre autres.  Car si tel est le cas, il faut une formation initiale rapide. Il ne faut pas que cela soit politique car le risque d’être en baisse sans s’en rendre compte » a mis en garde le Sg du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal.

Dans sa volonté de moderniser et de diversifier l’éducation nationale, l’État du Sénégal avait introduit l’enseignement de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire. Ousmane Diallo, professeur d’anglais, préfère une autre approche de par la complexité de cette entreprise. « C’est quelque chose qui doit être étudié pendant des années. Des choses qu’il faut faire car financièrement cela reste coûteux. Il y a un déficit d’enseignants d’ailleurs. Nous avons 409 mille 789 élèves sans extrait et un autre problème.

Les MEPS doivent être reversés dans les PCMG B2 et B4. Il faut se concentrer sur le manque pendant le quinquennat », a-t-il argué. Le secrétaire général du SAEMSS prêche dans la même chapelle en ce qui concerne l’introduction des langues locales.

MOMAR CISSE