L’Association des anciennes kenediennes pour la solidarité et le développement (AKSED) sensibilise sur le cancer par deux journées de dépistage gratuit au centre de santé de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh des Parcelles Assainies. Ladite association mise sur le suivi des cas détectés pour une guérison.
Pour faire face aux cancers, l’Association des anciennes kenediennes pour la solidarité et le développement a tenu deux journées de dépistage gratuit au centre de santé de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh des Parcelles Assainies. Selon la présidente de cette association, Fatim Ndiaye, après une première édition réussie, le paquet de services a évolué fortement avec la mobilisation, la mise à disposition de l’unité mobile pour faire les mammographies. « Cette année, nous avons innové en apportant de la valeur ajoutée. Nous sommes avec l’ensemble des membres de l’association pour participer à ces deux journées », dit-elle.
Et de poursuivre: » L’année dernière, nous avions visé 400 femmes et dépister 700. Cette année, nous avons l’ambition d’aller vers les 1000 femmes. C’est pourquoi, nous avons organisé sur deux jours au lieu d’une seule journée ». Elle renseigne qu’il y’aura une prise en charge après dépistage pour celles à qui, on a détecté un cancer. » La prise en charge se fera au niveau du centre de santé car le suivi est important pour avoir un impact réel. Ce qui a démontré qu’il y a moins de décès quand la personne atteinte est suivie », dit-elle. Elle rappelle que pour leur dernière édition de dépistage, toutes les diagnostiquées ont été suivies et qu’un seul décès ait été enregistré. « Selon les statistiques, cette année, on est à 1800 cas avec 900 décès. Donc, la maladie fait des ravages au niveau du Sénégal, partout d’ailleurs au niveau mondial.
Et nous, ce qu’on veut faire, c’est vraiment faire focus sur la prévention car c’est l’aspect le plus important. Donc, comme l’adage le dit, soigner c’est bien, mais guérir c’est bien, mais mieux vaut prévenir que guérir, comme on le dit », estime-t-elle. Elle reste convaincu que cette maladie peut être soignée. » Il suffit de se lever tôt et nous voulons aller vers la sensibilisation par la prévention », conclut-elle.
NGOYA NDIAYE