Les usagers des transports en commun rencontrent beaucoup de difficultés sur la route, les embouteillages sont très fréquents. C’est devenu tout un problème d’arriver à temps à son lieu de travail pour les fonctionnaires. Certains passagers ont tendance à continuer leur route à pied pour éviter d’être en retard. C’est le cas aussi pour les élèves.
Avec la reprise des cours dans les établissements scolaires, plus question de faire la grasse matinée. Il faut se lever tôt le matin si l’on veut arriver à temps à l’école ou au travail. Pour éviter d’être en retard, les fonctionnaires comme les élèves tous empruntent les bus. Avec les routes qui sont endommagées par les travaux du BRT. Au rond-point Colobane, les voitures circulent à pas de tortue et les scooters se disent « plus pressés » que les conducteurs de voiture. Mamadou Niang est fonctionnaire. Une situation embarrassante pour lui. « Depuis bientôt 20 minutes je suis au niveau de cette route et je peine à rejoindre mon lieu de travail. Si je passe par une autre route, le problème reste le même. Nous demandons au gouvernement de bien vouloir terminer au plus vite les travaux du BRT car c’est là d’où vient le problème », a-t-il dit. Se rendre au travail ou aller à l’école reste un véritable parcours du combattant.
Selon Momar Gueye il est difficile de se rendre à son travail avec ces embouteillages : « nous sommes toujours en retard, surtout arrivé au niveau de Colobane, moi qui doit me rendre en ville je ne sais pas à quelle heure j’y serais ! C’est une nécessité d’avoir une voiture mais souvent cela cause problème car je ne peux pas descendre de la voiture pour marcher. » Si les fonctionnaires se sentent frustrés, c’est aussi le cas chez les élèves. Des arrêts de bus bondés de monde.
L’attente est souvent longue. Bus Tata, cars rapides comme « ndiaga ndiaye », tous les moyens sont bons pour arriver à l’heure à son établissement. Mamy Ndiaye qui est élève au lycée Mixte Maurice Delafosse éprouve aussi des difficultés en allant à l’école. « Nous rencontrons beaucoup de problèmes rien que pour aller à l’école. Soit je prends le clando ou un taxi que je partage avec d’autres personnes, nous sommes vraiment très fatiguées. C’est un véritable calvaire », se désole notre interlocutrice Elle ajoute : « tout ce que nous demandons au gouvernement c’est de trouver une solution à ce problème car avec la construction du BRT beaucoup de route sont barrées ».
A quelques encablures de là, Malick un autre élève a les mêmes difficultés comme ses camarades aussi. Nous passons beaucoup trop de temps sur la route. Nous demandons au gouvernement son aide pour régler ce problème. »
FATOU BA