Le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) a exprimé, ce jeudi, ses vives préoccupations et son indignation suite à la découverte des corps de trois enfants morts dans un véhicule à Thiaroye sur mer. Il s’est exprimé également sur la détention de 70 sénégalais par des groupes armés en Tunisie.
Le comité appelle à renforcer les mesures de protection des enfants et demande, dans la foulée, aux autorités sénégalaises et celles tunisiennes de s’organiser pour la libération des migrants détenus en Tunisie. La découverte macabre des corps de trois enfants dans un véhicule à Thiaroye sur mer constitue une préoccupation pour le Comité sénégalais des droits de l’homme.
Dans un communiqué rendu public, l’organisation explique que ce nouveau drame montre la nécessité de protéger les enfants. « Cette tragédie met en lumière les dangers auxquels les enfants sont exposés et rappelle l’urgence de renforcer les mesures de protection de l’enfance », a-t-elle déclaré. À cet effet, le CSDH appelle les autorités compétentes à mener une enquête exhaustive pour déterminer les circonstances de ce drame et exhorte, par la même occasion, les pouvoirs publics à mettre en place des politiques et des programmes plus ardus pour prévenir de telles tragédies, en garantissant la sécurité des enfants.
Ainsi, selon le comité, « il impératif de renforcer les mécanismes de surveillance et de protection, mais aussi de sensibiliser la population et les familles aux dangers auxquels sont exposés les enfants ». Enfin, le Comité sénégalais des droits de l’homme se dit déterminé à poursuivre son engagement pour la défense et la promotion des droits de l’enfant et appelle à une action collective pour assurer un environnement sûr et protecteur pour tous les enfants.
Dans un autre registre, le CSDH s’est exprimé sur la détention de 70 sénégalais par des bandes armées en Tunisie. En effet, l’organisation dirigée par Amsatou Sow Sidibé précise qu’à ce stade, elle n’a reçu aucune information concrète sur les circonstances de détention de ces sénégalais et de leurs conditions actuelles, mais indique, tout de même, qu’il s’agit de candidats à l’émigration irrégulière. Dans cette perspective, le comité appelle les autorités sénégalaises et tunisiennes à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité et la
libération des otages.
Dans la même veine, le CSDH interpelle la communauté internationale, lui demandant de suivre de près cette situation et de soutenir les efforts visant à protéger les droits et la dignité des migrants. Pour finir, le Comité sénégalais des droits de l’homme réitère son engagement à défendre les droits des migrants et à promouvoir une coopération internationale renforcée pour résoudre les défis de la migration irrégulière dans le respect des droits de l’Homme.
EL HADJI MODY DIOP