L’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha BA, connaît des lenteurs à cause d’une commission rogatoire internationale demandée par le procureur Ibrahima NDOYE, chargé du dossier. Selon Les Echos, la Division des Investigations Criminelles (DIC) reste suspendue à cette commission qui est en cours d’exécution depuis des mois.
L’enquête ouverte par le procureur de la République à la suite de la mort tragique et dans des circonstances obscures de Mamadou Moustapha Bâ piétine. Toutefois, il semblerait que la responsabilité n’incombe pas aux agents enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Ces derniers attendent plutôt les instructions du chef du parquet.
Cependant, depuis novembre dernier, après l’audition de plusieurs proches du défunt ministre des Finances, dont sa veuve, le dossier semble au point mort. D’après nos sources, il est très probable que les enquêteurs aient déjà bouclé leur travail, mais ils restent en attente des directives du procureur. Pourquoi ce dernier n’a-t-il pas encore donné suite à l’affaire ? Il apparaît qu’Ibrahima Ndoye a émis une commission rogatoire internationale en France et attend les résultats de son exécution. Il est donc probable qu’une fois ces éléments obtenus, les investigations reprennent et qu’une information judiciaire soit ouverte, avec la désignation d’un juge d’instruction. En attendant, la famille du défunt ministre des Finances devra encore prendre son mal en patience.
Le maître des poursuites qui attend les éléments demandés à la France ne peut avancer dans le dossier. Ce qui explique le retard dans l’exécution du dossier qui fait parler les politiques depuis le décès de Mamadou Moustapha BA.