Le président du Cnes, Mansour Kama, qui s’est éteint dimanche dernier, à l’âge de 72 ans, repose désormais au cimetière musulman de Yoff. Avant son inhumation, un dernier hommage en grande pompe a été rendu à ce monstre sacré du monde économique. L’émotion est forte et lisible sur tous les visages à la levée du corps de l’ancien président de la confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Amis, frères et collègues lui ont rendu un dernier adieu. La cour de la morgue de l’hôpital principal de Dakar était très exiguë pour contenir ce beau monde. La tristesse se lisait sur le visage de beaucoup de personnalités présentes à la cérémonie de levée du corps pour un ultime adieu. Les témoignages sont unanimes à l’endroit de Mansour Kama qui a beaucoup contribué au développement du secteur privé sénégalais.
Mbagnick Diop (MEDS): « Mansour était un grand frère, un ami, un collègue »
Mbagnick Diop président du MEDS parle de la dimension d’un homme qui a consacré sa vie à l’émergence du secteur privé national. « Je suis attristé et vraiment chaos à l’annonce du décès de Mansour Kama. Il était non seulement un grand frère, mais un ami, un collègue. Et je pense faire partie des derniers personnes avec qui il a parlé au téléphone, il y a de cela une quinzaine de jours, avant qu’il ne soit tombé malade. On a beaucoup voyagé et travaillé ensemble. J’étais avec lui lors de la dernière audience que le Président nous avait accordée. Donc, c’est une grande perte pour le patronat et pour le secteur privé parce que Mansour Kama était un capitaine d’industrie. Tous les jeunes entrepreneurs le connaissent. Même s’ils ne le connaissent pas physiquement ou personnellement, ils le connaissent par sa notoriété. C’est une perte pour le Sénégal dans son ensemble et en particulier pour nous du secteur privé. Parce que Mansour Kama est un monument du patronat sénégalais », a-t-il témoigné.