Dakar, la capitale du Sénégal, a été, cette semaine, le théâtre d’une véritable catastrophe naturelle. Des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville. Conséquence : des quartiers entiers se sont retrouvés sous les eaux, laissant de nombreuses familles sans abri et confrontées à des conditions de vie précaires.
Après les récentes inondations qui ont frappé la capitale sénégalaise, les habitants de Dakar, précisément, ceux du quartier Fass, expriment leurs inquiétudes et réclament des mesures concrètes pour faire face à ce problème devenu récurrent. « Chaque année, c’est la même chose. Dès que la saison des pluies arrive, nos quartiers se transforment en lacs », déplore Astou Dieng, une résidente du quartier Fass. « Nos maisons sont inondées, nos routes deviennent impraticables et nous ne pouvons plus circuler normalement. C’est une situation désastreuse à laquelle il faut trouver une solution durable”.
En effet, les fortes pluies de ces derniers jours, ont une nouvelle fois, submergé de nombreuses maison dans le quartier Fass , de nombreux habitants se sont retrouvés piégés chez eux, avec des dommages matériels importants. « Nous avons perdu beaucoup de biens à cause de ces inondations. C’est une vraie catastrophe pour nous », témoigne Ousmane Seck, un habitant du quartier. « Les nouvelles autorités doivent absolument agir et investir dans des infrastructures pérennes pour résoudre ce problème une bonne fois pour toutes. » Les appels à l’action se multiplient et la population réclame des solutions à long terme, au-delà des interventions d’urgence. « Nous ne voulons plus de ces réponses à la va-vite à chaque saison des pluies », affirme Fatou Diop, mère de famille trouvée chez elle. « Il faut un véritable plan d’ensemble pour revoir tout le système de gestion des eaux pluviales à Dakar. »
Les autorités locales assurent travailler sur le sujet, mais la patience des Dakarois semble avoir des limites. Seule une action rapide et ambitieuse pourra convaincre une population de plus en plus exaspérée par la récurrence de ces inondations.
Fatou Ba