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DAKAR MUN 2023: 114 délégués  sensibilisés sur le respect de l'environnement  
DAKAR MUN 2023: 114 délégués  sensibilisés sur le respect de l'environnement  

DAKAR MUN 2023: 114 délégués  sensibilisés sur le respect de l’environnement  

Dakar Mun 2023, un jeu de simulation académique de l’ONU  a été clôturé hier.  Le thème de cette année est la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. L’objectif est de sensibiliser les 114 délégués  participants aux enjeux du respect de l’environnement.

Le Dakar MUN est un jeu de simulation académique de l’ONU ayant pour objectif de sensibiliser les participants à la diplomatie aux techniques de négociation en renfonçant leurs capacités à trouver des solutions concrètes aux problèmes internationaux actuels. La cérémonie de clôture a eu lieu hier sous le thème: « La convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification ». Selon la directrice de l’école Science Po Dakar, Dr Mariam Aidara, la simulation suit le modèle de l’ONU où les délégués représentent chacun un pays membre et débattent sur les points de l’agenda spécifique à l’ordre du jour de la conférence des parties. » L’école a pour mission de former une nouvelle génération de leaders africains dans le domaine de la gouvernance et des affaires internationales en permettant aux étudiants de développer une compréhension approfondie des enjeux politiques actuels et de renforcer leurs compétences en matière de prise de décision sur les problématiques nationales et internationales majeures », dit-elle.
Et de poursuivre : »Pour cet exercice, un accent particulier a été mis sur la politique et les actions mises en œuvre par l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV). A l’en croire, l’objectif est de rassembler 114 délégués représentant 23 délégations différentes, chacune reflétant un pays de la Grande Muraille Verte, des pays pollueurs et des organismes comme SOS Sahel, I’ASERGMVla Great Green Wall of Africa (GGWOA)le Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA)le ReSaD: Réseau Sahel Désertification. « La conférence vise à encourager la coopération internationale à lutter contre la désertification en Afrique et à promouvoir des solutions innovantes pour réhabiliter les terres dégradées. Les participants doivent faire preuve de créativité, s’éloigner des solutions conventionnelles et proposer des solutions innovantes aux problèmes liés à la désertification », fait elle savoir. Elle renseigne que Dakar MUN se fait en deux étapes. Il s’agit de quatre semaines de formation intensive dispensée par des experts des relations internationales, de la science politique et de la diplomatie au mois de Mai, une journée de simulation riche en débats et échanges diplomatiques au mois de Juin 2023.
En ce qui concerne les délégués, ils ciblent des participants qui croient au pouvoir des jeunes à devenir des catalyseurs sociaux pour un changement positif. « Nous recherchons des leaders qui sont prêts à s’attaquer à certains problèmes des plus urgents du monde et à agir en conséquence. Après la réception de plusieurs centaines de candidatures, nous avons retenu 114 participants issus de divers pays tels que le Sénégal, le Mali, le Tchad, le Congo, la République centrafricaine, le Gabon, l’Afrique du Sud, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le  Niger, le Maroc et le Liban », indique-t-elle. Et de renchérir: » Dakar MUN 2023 offre une occasion unique aux jeunes de s’engager sur la question urgente de la dégradation des terres et de ses conséquences sur la biodiversité. En participant à cette simulation des Nations unies (MUN), les participants peuvent développer leurs compétences en matière de diplomatie, de recherche, de rédaction et d’expression orale », ajoute-t-elle.
De son avis  ils pourront également affiner leurs compétences en matière de négociation et de résolution de conflits grâce à l’art de trouver un consensus et de proposer des solutions acceptables à la problématique donnée. « Cette expérience les préparera à leurs futures activités professionnelles et les dotera de compétences précieuses pour faire face aux problèmes mondiaux complexes », précise-t-elle.

Pour le directeur général de l’agence sénégalaise de la reforestation et de  la Grande muraille, Oumar Abdoulaye Ba, le président de la République a eu la vision de réorienter la grande muraille verte vers des principes majeurs qui touchent quasiment tous les aspects de la vie et de les problèmes de tous les jours. « La grande muraille verte a toujours été perçue comme un tracé d’arbres. Lorsqu’on fasse une chose pendant 17 ans et aujourd’hui qu’on se rend compte que la majorité des pays de la grande muraille verte sont au nombre de 11 et à 4 % d’exécution, l’on doit se poser la question à savoir où est réellement le problème », dit-il.

Et d’ajouter: » Le Sénégal est leader avec 17 %. C’est un effort qu’il faudrait applaudir ». Il fait noter que  le tracé de la grande muraille verte au Sénégal couvre 545 km de long et 15 km de large. « Quand, on plante des arbres sur ce tracé sur 17 ans, même si vous faites 50 km par an vous devez l’accomplir », estime t-il.
 NGOYA NDIAYE

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