La 5éme édition du Baol films festival aura lieu à Diourbel à partir du 19 au 21 Novembre 2021. A l’occasion 15 films seront diffusé durant le festival avec des master classe et incursions. L’édition de cette année 2021, la région de Diourbel aura l’honneur de recevoir le grand cinéaste Hubert Laba Ndao qui ne ménage aucun efforts pour accompagner le Baol films festival estime Thierno Bakhoum, Directeur du Baol Films Festival.
« La région de Diourbel est très particulière mais cela ne veut pas dire que les « Baol Baol » n’ont pas d’esprit d’ouverture, d’ailleurs ces derniers sont partout dans le monde avec une authenticité hors du commun ce qui s’inscrit en droite ligne d’une des missions du cinéma qui est de promouvoir sa culture de façon globale mais spécifiquement son identité. Pour ce qui me concerne je suis convaincu que le Baol a beaucoup de chose à raconter et à montrer au autre » dit le directeur du Festival. Le Baol Films Festival ambitionne à faire la promotion du cinéma dans les régions centre du Sénégal à vendre la destination de la région de Diourbel a travers le cinéma mais aussi à créer une économie locale mais aussi booster la formation des jeunes sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel créatif afin de faciliter l’employabilité des jeunes.
Depuis 2017, le Baol films festival s’autofinance franchement de passage. Selon le directeur du dudit festival, Il y’a un engagement de toute l’équipe du festival qui s’active nuit et jour pour relever le défi de l’organisation. Au niveau local, on s’est rendu compte qu’il y’a de véritable problème sur le plan culturel par exemple pour ce qui concerne le secteur du cinéma et de l’audiovisuel créatif pour être claire; la région de Diourbel fait face à un problème logistique pour assurer une projection de qualité pour un grand public mais aussi un problème de politique culturelle très sérieux. Déjà nous avons proposé lors de notre dernière édition à nos autorités respectives deux choses que nous jugeons importantes. D’abord identifié les événements culturels existants, les encadrés puis nous accompagner. Ensuite, avoir un agenda culturel régional pour nous faciliter le travail et d’éviter le chevauchement des dates des disciplines a fait savoir Thierno Bakhoum.
L’aspect touristique occupe une place très importante dans le Baol films festival notamment le tourisme religieux. D’ailleurs le slogan du festival n’est pas gratuit nous l’avons dénommé : « Naañiou Tuukki Biir Sénégal » autrement Voyageons à l’intérieur du Sénégal. N’oublions pas que c’est dans la région de Diourbel que se trouve la deuxième ville économique du Sénégal Touba mais aussi faudra noté que c’est à Diourbel département que se trouve « Keur Gou makk » où Mame Borom Touba a fait là-bas plus de 25 ans exceptionnellement on y retrouve pratiquement tous les objets du fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké et la première mosquée que Serigne Touba a lui même tracé sans oublier les résidences, et « Keur Cheikh Ibrahima Fall » où on retrouve aussi les objets du précurseur du baye Fallisme. Aussi nous avons Keur Ely Manël Fall, symbole du royaume du Baol bref . Outre c’est une région spacieuse, stable en outre le soleil y est abondamment avec des décors naturel. D’aprés le jeune cinéaste, il est même possible dans les années à venir que Diourbel abrite de grand projet cinématographique.
Revenant sur ce festival de l’année 2021, les innovations viseront à immortaliser le nom de notre défunt professeur Abdel Aziz Boye en décernant le meilleur film documentaire ou de fiction au lauréats. Mais les organisateurs attendent d’abords l’appui de leurs institutions respectives ( Ministère de la cultures de la communication, Fopica et DCI ) après les réponses et les rencontres que nous avions eu avec le Directeur de la Cinématographie du Sénégal et le Secrétaire Permanent du Fopica.
Sur la question du secteur cinématographique au Sénégal, le jeune Thierno Bakhoum pense que le cinéma sénégalais se porte pas mal mais si y’a beaucoup de paradoxe parce que tout simplement partout dans le monde le cinéma Sénégalais a une bonne réputation mais le comble est qu’ au niveau local y’a beaucoup de chose à faire. Par exemple faciliter les possibilités avec l’état du Sénégal pour aller à la rencontre des autres festival pour y capitaliser de l’expérience afin de pouvoir créer un réseau dynamique de distribution mais malheureusement les gens en parle peu. « En tout cas nous les jeunes cinéastes du Sénégal le Baol films festival reste un des leviers fondamental pour le travailleur nous abattons avec nos modestes moyens.
Sur toutes la chaîne cinématographique on doit se renforcer davantage ne se reste que pour préserver notre cinéma » avance t-il. Pour les mesures prisent en conseil des ministres par le Président Macky Sall on s’en réjouit les autorités sont conscientes qu’il faudra impérativement une école nationale du cinéma au Sénégal.
Permettez-moi de prier de prime abord pour le repos de l’âme de notre mentor et professeur feu Abdel Aziz Boye fondateur de Cine Ucad et de Ciné Banlieue j’adjoigne à ces prières Tata Myriam Ndior qui nous accompagnait dans les préparatifs du festival sans tambour ni trompette qui malheureusement nous avions promis qu’elle serait présente cette année à Diourbel afin d’accompagner le festival qu’elle jugeait innovant et d’osé. On pense aussi à toutes les autres personnes qui nous ont quitté. Parallèlement nous remercions tous les cinéastes qui avaient accepté d’être l’invité d’honneur du Baol films festival des éditions passées. Je pense à Khady Diedhiou, Pape Abdoulaye Seck, Amina Seck et Moustapha Fall bref sans oublier les jeunes techniciens et passionnés du cinéma et de l’audiovisuel créatif Buscapé, Pape Ba dit El Diaz Sokhna Fatou Bakhoum parmi tant d’autres.