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Ce plan d'action pour l'initiative ‘Systèmes d’alerte précoce pour tous’ (Early Warnings for All), appelle à des investissements initiaux de 3,1 milliards de dollars entre 2023 et 2027, ce qui équivaut à un coût de seulement 50 cents par personne et par an. M. Guterres a annoncé le plan lors d'une réunion de représentants des Nations Unies, de gouvernements et du secteur privé dans le cadre de la Conférence sur le changement climatique, la COP27, qui a officiellement débuté dimanche à Charm El-Cheikh, en Égypte. Une situation qui empire Le chef de l’ONU leur a rappelé que les personnes qui ont à peine contribué à la crise climatique sont les plus à risque et les moins protégées. « Les communautés vulnérables dans les points chauds du climat sont prises au dépourvu par des catastrophes climatiques en cascade sans aucun moyen d'alerte préalable », a-t-il déclaré. « Les habitants d'Afrique, d'Asie du Sud, d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale et les habitants des petits États insulaires sont 15 fois plus susceptibles de mourir de catastrophes climatiques. Ces catastrophes déplacent trois fois plus de personnes que la guerre. Et la situation empire », a-t-il ajouté. Même si les systèmes d'alerte précoce sauvent des vies, les communautés vulnérables « n'ont aucun moyen de savoir que des conditions météorologiques dangereuses vont arriver », a poursuivi M. Guterres. « Les pays avec une couverture d'alerte précoce limitée ont une mortalité due aux catastrophes huit fois plus élevée que les pays avec une couverture élevée. Le plan d'action lancé aujourd'hui définit la voie à suivre pour réparer ce tort et protéger les vies et les moyens de subsistance ». Le chef de l'ONU avait annoncé pour la première fois en mars cet objectif en matière d'alerte précoce. Le plan comblera les principales lacunes dans la compréhension des risques de catastrophe, la surveillance et la prévision, la communication rapide, la préparation et la réponse. Petit prix à payer Le chiffre de 3,1 milliards de dollars représente une petite fraction - environ 6% - des 50 milliards de dollars requis pour le financement de l'adaptation, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM). L'agence onusienne et ses partenaires ont élaboré le plan, qui a été soutenu par une déclaration conjointe signée par 50 pays. L'OMM a déclaré que le besoin de systèmes d'alerte précoce est urgent car le nombre de catastrophes enregistrées a quintuplé, en partie en raison du changement climatique induit par l'homme et de conditions météorologiques plus extrêmes. Même si cette tendance devrait se poursuivre, la moitié de tous les pays n'ont pas mis en place de systèmes d'alerte précoce, et encore moins ont des cadres réglementaires pour lier les alertes précoces aux plans d'urgence. La couverture est la pire pour les pays en développement qui sont en première ligne face au changement climatique, à savoir les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID). Lorsqu'il s'agit d'adaptation au changement climatique, les systèmes d'alerte précoce sont largement considérés comme un moyen relativement bon marché et efficace de protéger les personnes et les biens. En outre, la Commission mondiale sur l'adaptation a constaté que dépenser seulement 800 millions de dollars pour ces systèmes dans les pays en développement permettrait d'éviter des pertes de 3 à 16 milliards de dollars par an. « De tels progrès ne sont possibles qu'avec la science moderne, des réseaux d'observation systématiques soutenus, l'échange international quotidien de données de qualité, l'accès à des produits d'alerte précoce de haute qualité, la traduction des prévisions en impacts, ainsi que les progrès des télécommunications », a déclaré Petteri Taalas, le Secrétaire général de l'OMM. Conseil consultatif L'ONU, les gouvernements et les partenaires travailleront ensemble pour atteindre l'objectif en matière d'alerte précoce dans les cinq prochaines années. Le plan résume les actions initiales nécessaires et définit la voie de la mise en œuvre. Afin d'assurer une mise en œuvre efficace, le Secrétaire général de l’ONU va mettre en place un Conseil consultatif qui sera coprésidé par les chefs de l'OMM et du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR). Les membres comprendront de nombreux partenaires clés qui ont aidé à façonner le plan à ce jour, et le Secrétaire général recevra des rapports d'avancement avant les futures réunions annuelles de la COP.
Ce plan d'action pour l'initiative ‘Systèmes d’alerte précoce pour tous’ (Early Warnings for All), appelle à des investissements initiaux de 3,1 milliards de dollars entre 2023 et 2027, ce qui équivaut à un coût de seulement 50 cents par personne et par an. M. Guterres a annoncé le plan lors d'une réunion de représentants des Nations Unies, de gouvernements et du secteur privé dans le cadre de la Conférence sur le changement climatique, la COP27, qui a officiellement débuté dimanche à Charm El-Cheikh, en Égypte. Une situation qui empire Le chef de l’ONU leur a rappelé que les personnes qui ont à peine contribué à la crise climatique sont les plus à risque et les moins protégées. « Les communautés vulnérables dans les points chauds du climat sont prises au dépourvu par des catastrophes climatiques en cascade sans aucun moyen d'alerte préalable », a-t-il déclaré. « Les habitants d'Afrique, d'Asie du Sud, d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale et les habitants des petits États insulaires sont 15 fois plus susceptibles de mourir de catastrophes climatiques. Ces catastrophes déplacent trois fois plus de personnes que la guerre. Et la situation empire », a-t-il ajouté. Même si les systèmes d'alerte précoce sauvent des vies, les communautés vulnérables « n'ont aucun moyen de savoir que des conditions météorologiques dangereuses vont arriver », a poursuivi M. Guterres. « Les pays avec une couverture d'alerte précoce limitée ont une mortalité due aux catastrophes huit fois plus élevée que les pays avec une couverture élevée. Le plan d'action lancé aujourd'hui définit la voie à suivre pour réparer ce tort et protéger les vies et les moyens de subsistance ». Le chef de l'ONU avait annoncé pour la première fois en mars cet objectif en matière d'alerte précoce. Le plan comblera les principales lacunes dans la compréhension des risques de catastrophe, la surveillance et la prévision, la communication rapide, la préparation et la réponse. Petit prix à payer Le chiffre de 3,1 milliards de dollars représente une petite fraction - environ 6% - des 50 milliards de dollars requis pour le financement de l'adaptation, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM). L'agence onusienne et ses partenaires ont élaboré le plan, qui a été soutenu par une déclaration conjointe signée par 50 pays. L'OMM a déclaré que le besoin de systèmes d'alerte précoce est urgent car le nombre de catastrophes enregistrées a quintuplé, en partie en raison du changement climatique induit par l'homme et de conditions météorologiques plus extrêmes. Même si cette tendance devrait se poursuivre, la moitié de tous les pays n'ont pas mis en place de systèmes d'alerte précoce, et encore moins ont des cadres réglementaires pour lier les alertes précoces aux plans d'urgence. La couverture est la pire pour les pays en développement qui sont en première ligne face au changement climatique, à savoir les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID). Lorsqu'il s'agit d'adaptation au changement climatique, les systèmes d'alerte précoce sont largement considérés comme un moyen relativement bon marché et efficace de protéger les personnes et les biens. En outre, la Commission mondiale sur l'adaptation a constaté que dépenser seulement 800 millions de dollars pour ces systèmes dans les pays en développement permettrait d'éviter des pertes de 3 à 16 milliards de dollars par an. « De tels progrès ne sont possibles qu'avec la science moderne, des réseaux d'observation systématiques soutenus, l'échange international quotidien de données de qualité, l'accès à des produits d'alerte précoce de haute qualité, la traduction des prévisions en impacts, ainsi que les progrès des télécommunications », a déclaré Petteri Taalas, le Secrétaire général de l'OMM. Conseil consultatif L'ONU, les gouvernements et les partenaires travailleront ensemble pour atteindre l'objectif en matière d'alerte précoce dans les cinq prochaines années. Le plan résume les actions initiales nécessaires et définit la voie de la mise en œuvre. Afin d'assurer une mise en œuvre efficace, le Secrétaire général de l’ONU va mettre en place un Conseil consultatif qui sera coprésidé par les chefs de l'OMM et du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR). Les membres comprendront de nombreux partenaires clés qui ont aidé à façonner le plan à ce jour, et le Secrétaire général recevra des rapports d'avancement avant les futures réunions annuelles de la COP.

COP27 : Un plan de 3,1 milliards de dollars pour des systèmes d’alerte précoce pour tous d’ici 2027

Alors que les catastrophes liées au climat déplacent plus de personnes que les conflits, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dévoilé lundi les détails de son plan visant à garantir que tout le monde sur la planète soit protégé par des systèmes d’alerte précoce au cours des cinq prochaines années.

Ce plan d’action pour l’initiative ‘Systèmes d’alerte précoce pour tous’ (Early Warnings for All), appelle à des investissements initiaux de 3,1 milliards de dollars entre 2023 et 2027, ce qui équivaut à un coût de seulement 50 cents par personne et par an.  M. Guterres a annoncé le plan lors d’une réunion de représentants des Nations Unies, de gouvernements et du secteur privé dans le cadre de la Conférence sur le changement climatique, la COP27, qui a officiellement débuté dimanche à Charm El-Cheikh, en Égypte.

Une situation qui empire

Le chef de l’ONU leur a rappelé que les personnes qui ont à peine contribué à la crise climatique sont les plus à risque et les moins protégées.  « Les communautés vulnérables dans les points chauds du climat sont prises au dépourvu par des catastrophes climatiques en cascade sans aucun moyen d’alerte préalable », a-t-il déclaré.  « Les habitants d’Afrique, d’Asie du Sud, d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale et les habitants des petits États insulaires sont 15 fois plus susceptibles de mourir de catastrophes climatiques. Ces catastrophes déplacent trois fois plus de personnes que la guerre. Et la situation empire », a-t-il ajouté.

Même si les systèmes d’alerte précoce sauvent des vies, les communautés vulnérables « n’ont aucun moyen de savoir que des conditions météorologiques dangereuses vont arriver », a poursuivi M. Guterres. « Les pays avec une couverture d’alerte précoce limitée ont une mortalité due aux catastrophes huit fois plus élevée que les pays avec une couverture élevée. Le plan d’action lancé aujourd’hui définit la voie à suivre pour réparer ce tort et protéger les vies et les moyens de subsistance ».

Le chef de l’ONU avait annoncé pour la première fois en mars cet objectif en matière d’alerte précoce.  Le plan comblera les principales lacunes dans la compréhension des risques de catastrophe, la surveillance et la prévision, la communication rapide, la préparation et la réponse.

Petit prix à payer

Le chiffre de 3,1 milliards de dollars représente une petite fraction – environ 6% – des 50 milliards de dollars requis pour le financement de l’adaptation, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).  L’agence onusienne et ses partenaires ont élaboré le plan, qui a été soutenu par une déclaration conjointe signée par 50 pays.

L’OMM a déclaré que le besoin de systèmes d’alerte précoce est urgent car le nombre de catastrophes enregistrées a quintuplé, en partie en raison du changement climatique induit par l’homme et de conditions météorologiques plus extrêmes.  Même si cette tendance devrait se poursuivre, la moitié de tous les pays n’ont pas mis en place de systèmes d’alerte précoce, et encore moins ont des cadres réglementaires pour lier les alertes précoces aux plans d’urgence.

La couverture est la pire pour les pays en développement qui sont en première ligne face au changement climatique, à savoir les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID).  Lorsqu’il s’agit d’adaptation au changement climatique, les systèmes d’alerte précoce sont largement considérés comme un moyen relativement bon marché et efficace de protéger les personnes et les biens.

En outre, la Commission mondiale sur l’adaptation a constaté que dépenser seulement 800 millions de dollars pour ces systèmes dans les pays en développement permettrait d’éviter des pertes de 3 à 16 milliards de dollars par an.  « De tels progrès ne sont possibles qu’avec la science moderne, des réseaux d’observation systématiques soutenus, l’échange international quotidien de données de qualité, l’accès à des produits d’alerte précoce de haute qualité, la traduction des prévisions en impacts, ainsi que les progrès des télécommunications », a déclaré Petteri Taalas, le Secrétaire général de l’OMM.

Conseil consultatif

L’ONU, les gouvernements et les partenaires travailleront ensemble pour atteindre l’objectif en matière d’alerte précoce dans les cinq prochaines années.  Le plan résume les actions initiales nécessaires et définit la voie de la mise en œuvre. Afin d’assurer une mise en œuvre efficace, le Secrétaire général de l’ONU va mettre en place un Conseil consultatif qui sera coprésidé par les chefs de l’OMM et du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR).


Les membres comprendront de nombreux partenaires clés qui ont aidé à façonner le plan à ce jour, et le Secrétaire général recevra des rapports d’avancement avant les futures réunions annuelles de la COP.

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