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Coopération Etatique: Joe Biden renoue une relation complexe avec l’Afrique
Coopération Etatique: Joe Biden renoue une relation complexe avec l’Afrique

Coopération Etatique: Joe Biden renoue une relation complexe avec l’Afrique

L’intérêt du président américain pour le continent tient surtout à la volonté d’y regagner une influence perdue. Il a fallu huit années, dont près de trois de présidence Biden, pour que la Maison-Blanche renoue avec un exercice périodique : rassembler les dirigeants africains à Washington pour leur assurer  alors qu’ils ont de bonnes raisons d’en douter que les États-Unis brûlent d’établir un partenariat fructueux avec eux.

La semaine dernière, Joe Biden a donc reçu 49 chefs d’États africains, six d’entre eux ayant été exclus. L’Érythrée parce que les deux pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques, et quatre autres parce que l’Union africaine les a suspendus à la suite de coups d’État. “Aux États-Unis, tout ce qui touche à l’Afrique devient automatiquement symbolique, à cause du “péché originel” de l’esclavage, que Joe Biden n’a pas manqué de rappeler dans son discours”


La dernière rencontre de ce type remontait à Barak Obama, qui revenait alors d’un voyage hautement symbolique en Afrique. Aux États-Unis, tout ce qui touche à l’Afrique devient d’ailleurs automatiquement symbolique, à cause du “péché originel” de l’esclavage, que Joe Biden n’a pas manqué de rappeler dans son discours.  Ces dernières années, la Chine a devancé les États-Unis. Ses échanges commerciaux avec l’Afrique dépassent désormais le montant que les États-Unis, ou d’autres nations occidentales, réalisent avec le continent.

La précédente administration américaine du président Donald Trump avait été explicite dans son évaluation de la relation de la Chine avec l’Afrique. Elle a axé sa politique africaine sur la lutte contre ce qu’elle considérait comme une Chine « prédatrice » lorsqu’elle a été dévoilée par l’ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton. Il a également déclaré ne pas vouloir gaspiller « l’argent durement gagné par les contribuables ». Mais cette semaine, la rhétorique de la Maison Blanche a montré une approche différente.

Les discussions du sommet se sont concentrées sur le renforcement des programmes déjà existants, notamment :

  • Prosper Africa – une initiative du gouvernement américain « visant à accroître le commerce bilatéral » entre les nations africaines et les États-Unis, lancée en 2018.
  • La loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa) de l’ère Clinton, qui offre aux fabricants de vêtements africains un accès préférentiel au marché américain
  • L’initiative Power Africa lancée par le président Obama pour connecter des millions d’Africains au réseau électrique, entre autres.

Mais les succès de ces programmes ont été lents à se concrétiser. L’Afrique ne représente qu’un peu plus de 1 % du commerce extérieur américain, qui est dominé par les importations de pétrole du Nigeria et de l’Angola. M. Blinken a décrit les possibilités qu’une coopération plus étroite pourrait apporter. « Ensemble, en tant que plus grande économie du monde et l’une des régions économiques à la croissance la plus rapide, il est possible de construire l’un des partenariats économiques les plus fructueux du 21e siècle ».

Pour y contribuer, il a annoncé l’intention de son pays d’envoyer un conseiller en investissement au secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine, créée par l’Union africaine pour éliminer les obstacles au commerce et promouvoir la croissance sur le continent.

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