Le Sénégal et le Cameroun travaillent à la tenue prochaine d’une commission mixte de coopération en vue notamment d’enrichir et d’élargir les accords de partenariats liant les deux Etats, a annoncé l’ambassadeur du Sénégal accrédité dans ce pays d’Afrique centrale.
»Nous travaillons présentement pour la tenue de la grande rencontre mixte de coopération entre le Sénégal et le Cameroun pour revoir dans sa globalité cette coopération afin de voir comment l’enrichir, l’approfondir, et l’élargir », a relevé le diplomate sénégalais. Khare Diouf s’entretenait avec des journalistes sénégalais dont l’envoyé spécial de l’APS en marge de la 27ème édition du festival « Ecrans noirs » qui se tient dans la capitale camerounaise du 14 au 21 octobre.
Selon l’ambassadeur du Sénégal, « tous les dossiers sont déjà prêts et on a beaucoup d’accords dans le pipeline qui sont déjà stabilisés pour pouvoir être signés à l’occasion de la grande rencontre de commission mixte de coopération qui devrait se tenir incessamment à Yaoundé ». Il a précisé que cette rencontre mixte devrait se tenir depuis longtemps, mais a été retardée par la pandémie du coronavirus.
Outre les nombreux accords liant à présent les deux pays, le diplomate Sénégalais s’est aussi félicité des « échanges fréquents » entre Dakar et Yaoundé, notamment dans le domaine de la culture et de l’enseignement supérieur. Evoquant l’état actuel de la coopération, l’ambassadeur du Sénégal a rappelé « les très bons rapports existant depuis très longtemps entre les deux pays ».
« Il y a un va et vient très dynamique entre le Sénégal et le Cameroun. Chaque semaine, pratiquement, je délivre une cinquantaine de visas à des hommes d’affaires, des artistes, des footballeurs, des étudiants. Bref toute une panoplie de Camerounais (…) qui se rendent au Sénégal », s’est réjoui M. Diouf. Il a également parlé d’une « forte communauté sénégalaise » vivant au Cameroun et « qui y trouve son compte ».
Selon lui, le nombre de Sénégalais établis au Cameroun est estimé entre cinq et six mille, répartis en majorité à Yaoundé et Douala, respectivement capitale administrative et économique du pays.
« Dans tout le pays y compris même dans les villages, nos compatriotes sont installés un peu partout. Il y en a certains qui sont là depuis dix ans d’autres depuis quarante ans. Et ils sont bien installés. Ils travaillent en toute sécurité dans le respect, la sérénité et la confiance des populations camerounaises », a encore fait valoir l’ambassadeur, magnifiant un « brassage extrêmement important » entre les deux communautés.