La cité religieuse de Médina Gounass située dans le département de Vélingara porte encore les stigmates de la vague de violence qui a déferlé sur tout le territoire communal.
La gendarmerie a lancé son enquête pour faire la lumière sur les affrontements inter communautaires survenus le jour de la Tabaski à Médina Gounass. Les têtes commencent d’ailleurs à tomber. D’après L’Observateur, «après 36 heures d’investigations, de recoupements et de constations matérielles, une série d’arrestations a démarré».
Le journal précise : «30 personnes ont été acheminées au poste de la gendarmerie puis à Kalfourou. Les investigations se poursuivent.» Dans leur colère, les jeunes Ngabounkés ont tout ravagé sur leur passage. Vitres brisées, magasins incendiés, des maisons, dont celles du Khalife et de son jeune frère, vandalisées, pneus brûlés, sol parsemé de cailloux.
Un marchand ambulant est sauvagement abattu par arme à feu, alors qu’il était devant sa place, à côté du rond-point. Les autorités n’en reviennent toujours pas. Après constat des dégâts, les arrestations se poursuivent. L’armée en renfort.