A l’instar du mouton, les condiments semblent aussi être hors de portée des consommateurs, à quelques jours de la fête de tabaski ou l’Aïd-el-kébir. Oignons et pommes de terre, entre autres produits, sont devenus presque inaccessibles sur le marché. !
La fête de la Tabaski 2022 sera difficilement vécue dans les familles démunies dans le département de Linguère. Les coûts des condiments connaissent une flambée. Que ce soit, l’oignon ou la pomme de terre, il faut beaucoup d’argent pour pouvoir les acheter. Le sac d’oignon qui coutait 5000 Fcfa est vendu à 11.000 Fcfa, celui de pomme de terre qui valait à 11.000 Fcfa s’échange aujourd’hui contre 16500 Fcfa. A signaler qu’il n’y a pas que l’oignon et la pomme de terre qui flambent, l’huile, le riz, le lait tous connaissent des prix vertigineux. Ainsi le litre d’huile est vendu à 1600f, le sac de riz qui coûtait 14000f est vendu à ce jour à 16000f, le kg de lait qui s’échangeait contre 2500 Fcfa, atteint aujourd’hui les 3000 Fcfa. A moins de quatre jours de la Tabaski, les goorgoorlus de Linguère méritent un appui.
Pourtant le marché sénégalais est bien approvisionné en oignon et en pomme de terre, a assuré le directeur de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Amadou Abdoul Sy. A la date du lundi 4 juillet, 43,695 tonnes de pomme de terre étaient disponibles dans les chambres froides. Du 1er juin au 3 juillet, a-t-il signalé, 11.000 tonnes de pomme de terre ont été vendues aux commerçants pour une demande nationale de 7.000 tonnes.
Evoquant la cherté de cette denrée, il a indiqué que depuis le 1er juin dernier, c’est la pomme de terre sortie des chambres froides qui est commercialisée. Celle-ci est, dit-il, différente de la pomme de terre vendue bord-champ par les petits producteurs, entre les mois de février et de mai.
Samba Khary Ndiaye (Linguère)