À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, l’UNESCO, en collaboration avec la Direction des Parcs Nationaux (DPN), a organisé un atelier sous le thème « Femmes, patrimoine, technologie numérique », ce vendredi 7 mars. L’événement a mis en lumière l’importance du rôle des femmes dans la préservation du patrimoine naturel et culturel, tout en explorant l’utilisation de la technologie numérique pour soutenir cette mission.
Au Sénégal, la problématique du genre est réelle dans plusieurs secteurs de la vie socioéconomique. Au niveau du patrimoine culturel, elle est plus que visible. C’est dans ce sens que le Colonel Ibrahima Gueye, Directeur des Parcs Nationaux, a souligné l’importance de cet atelier en déclarant : « Nous mettons un accent particulier sur le rôle des femmes dans la conservation du patrimoine naturel et culturel.
Leur présence est indispensable, et il est crucial de reconnaître leurs contributions à tous les niveaux, qu’il s’agisse de la gestion centrale ou du travail sur le terrain. » Cette rencontre est aussi une occasion pour initier ces élèves aux outils d’observation de la terre, dans le cadre de la gestion des zones humides en utilisant les données, les images satellites, mais aussi de l’utilisation des drones pour le suivi écologique des aires marines protégées. S’agissant du genre au niveau de la Direction des Parcs nationaux, ce dernier de faire savoir que : « nous avons une composante féminine très importante à tous les niveaux, parce que nous avons différents corps. Et que toutes les positions occupées par les hommes sont aussi occupées par les femmes ».
Adeline Ibona, Conseillère Régionale de la Culture au Bureau Régional de Dakar, a expliqué l’importance de l’égalité des genres dans ce domaine : « À travers cet atelier, nous avons mis en avant le rôle des femmes dans la préservation de notre patrimoine. L’UNESCO met un point d’honneur à promouvoir la parité homme-femme, particulièrement dans le secteur de la gestion du patrimoine culturel et naturel. » Monsieur Oumar Badiane, Directeur du Patrimoine Culturel, a mis en lumière la nécessité de renforcer la place des femmes dans la gestion du patrimoine.
Selon lui, bien que les femmes jouent déjà un rôle clé, leur implication dans les responsabilités principales reste insuffisante : « Il est primordial d’encourager les femmes à occuper davantage de postes de leadership dans le secteur de la préservation du patrimoine. Les initiatives comme celles-ci sont essentielles pour susciter des vocations chez les jeunes filles et les sensibiliser à l’importance de ce domaine. »
L’atelier a aussi permis de discuter des défis auxquels sont confrontés les sites du patrimoine mondial, notamment ceux liés au changement climatique. Les participantes ont eu l’occasion d’apprendre comment les technologies numériques peuvent contribuer à la sauvegarde de ces sites, en permettant une gestion plus efficace et un suivi constant de leur état.
Cette rencontre a été une occasion de rendre hommage à la contribution des femmes à la préservation du patrimoine naturel et culturel. Elle a démontré l’importance d’inclure les femmes dans les processus décisionnels et de gestion, en particulier dans un contexte où la technologie joue un rôle de plus en plus central. L’atelier a aussi souligné que les solutions aux défis environnementaux et culturels de demain nécessitent la collaboration et l’engagement de toutes et tous.