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Candidature « DIOMAYE-SONKO » : Un programme qui passe d’un « PROJET » à un « PROCÈS D’INTENTION » (Par Mamoudou Ibra KANE)

Le Sénégal vit une période truffée de rebondissements dans un contexte politique marqué par une élection présidentielle à visages multiples. La libération de Messieurs Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye était très attendue par les Sénégalais d’ici et d’ailleurs. L’opinion internationale avait également les yeux rivés sur le Cap Manuel. Les deux têtes du parti Pastef ont été libérés sous les vivats de leurs supporteurs. Ils ont eu même droit à une liesse populaire à l’image du retour au bercail du charismatique opposant Abdoulaye Wade en octobre 1999 à quelques encablures de l’élection présidentielle de 2000. Le Pape du Sopi rentrait d’un long séjour en France, déterminé à croiser le fer avec le Président Abdou Diouf. Entre Wade et le tandem Sonko-Diomaye la comparaison s’arrête là. 

Le candidat Bassirou Diomaye Faye et son mentor Ousmane Sonko, qui n’est pas candidat, étaient attendus. Contre toute attente, ils ont raté leur première sortie devant les médias et ils ne s’en relèveront pas de sitôt. Sonko et Diomaye ou Diomaye et Sonko ont déçu. En plus de la déception, ils ont trahi tout un peuple. Qui a cru naïvement que le duo était capable de s’élever. Que nenni ! 

La paire, championne des perles de la campagne, est restée dans la fange de l’invective et dans la légèreté de l’accusation sans preuve. Pardonnez-leur, ils ne savent pas. A condition qu’ils se repentent même si nous ne nous faisons aucune illusion. Les voilà pardonnés de leurs graves fautes mais, eux, sont incapables de pardonner. Qu’ils se rassurent. Leur patron aux impôts et maître à l’ENAM, Amadou Ba est et sera toujours hors de leur portée. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. La colombe est au-dessus de la mêlée. Il ne répondra pas à leurs attaques désespérées des déjà perdants. Qui savent qu’ils vont perdre. Qu’il plaise à Dieu.

Le Projet s’est discrédité tout seul. Il s’est transformé en procès d’intention contre le grand favori de l’élection présidentielle du 24 mars. Celui-ci a un prénom et nom : Amadou Ba. C’est désormais clair pour cette élection : le Projet Pastef s’est disloqué du fait des maladresses communicationnelles de ses concepteurs, auxquelles s’ajoutent leurs fautes culturelles et de goût. Une vérité : le Projet qui nous a crevé les tympans pendant des années n’avait aucune consistance. 

« Projet bi », comme ils l’ont pompeusement baptisé, est tombé tel un château de cartes. Il s’est effondré parce qu’il ne reposait sur rien de solide ni de sérieux. Il était conçu et construit sur du sable mouvant. Tel est le verdict sans appel de la 1ère semaine de campagne. Dimanche 24 mars, les Sénégalais confirmeront leur choix de faire de Amadou Ba le cinquième Président du Sénégal.

L’ancien Directeur général des Impôts et des Domaines est sans aucun doute le choix de la MATURITÉ face à l’IMMATURITÉ de son ancien agent Bassirou Diomaye Faye, un candidat à la recherche d’un stage à la présidence de la République et qui veut gouverner par procuration. Son projet de vice-présidence qu’on peut qualifier de Réforme Circonstancielle de Personne a fini de nous convaincre de son manque d’ambition. Il veut présider le Sénégal sous la dictée de son maître Ousmane Sonko. Le pays de Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall ne veut pas d’un tel président. Il mérite plus et mieux de ceux et celles qui aspirent à le diriger. Et il l’exprimera clairement dans les urnes dimanche. 

La patience a des vertus que seuls des hommes et des femmes imbus d’esprit républicain peuvent porter. L’ancien Premier ministre Amadou Ba, bras armé du Plan Sénégal émergent est le Président attendu. Il sera élu parce que de tous les 19 candidats en lice, il est le mieux préparé. Le mieux préparé parce qu’il s’est préparé à exercer les plus hautes de l’Etat. Avec l’ambition d’aller plus vite et plus loin que ses prédécesseurs. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qu’il a été six ans durant en a l’étoffe, l’expérience et la compétence. Et au lendemain de son élection, si telle est la volonté des Sénégalais, il ne perdra pas une seconde pour convaincre de sa capacité à (re)mettre au travail. A titre illustratif, ce n’est pas lui qui va tâtonner pour former son gouvernement qui, au demeurant, sera une équipe resserrée. Tout le contraire d’un « Président-stagiaire » ou « Stagiaire-président » qui exposerait fatalement le pays à une perte à la fois de temps, d’énergie et d’argent. Le tâtonnement a déjà commencé avant même la présidence : monnaie locale, vice-présidence, transfert de la capitale. Notre supplice n’est sûrement pas terminé et on n’est pas encore au bout de nos peines. Pitié, la coupe des réformettes sans tête ni queue est déjà pleine !

Amadou Ba sera le président des jeunes, des femmes et des séniors. Il sera le président de l’autosuffisance et de la souveraineté dans l’agriculture, l’horticulture, la pisciculture, la pêche et l’élevage.  Oui, il sera le président de l’eau et de l’électricité partout et pour tous. Il sera le président de l’industrialisation et de la transformation. Il sera le président de la souveraineté dans l’exploitation des ressources nationales. Il sera le président de la décentralisation économique pour donner plus de pertinence à la décentralisation politique. 

En mot, Amadou Ba sera le président de la prospérité partagée dans la paix.

Lisons-le attentivement dans le texte :

« Ce que je sais faire compte ;

« Ce que vous savez faire compte aussi ;

« Ce que nous savons faire ensemble compte le plus ;

« Ce que les autres savent faire nous apporte un plus. »

Le Sénégal d’Amadou Ba, parce qu’étant le Sénégal de chacun et de tous, va rassembler, regrouper, unir, réunit, se mobiliser et se remobiliser en vue de peser sur son destin en se réappropriant son histoire, son identité, ses valeurs et ses ressources dans l’ouverture à l’Afrique et au reste du monde. Ce Sénégal-là creusera son sillon et tracera sa route de développement par une addition de facteurs de progrès.  Ce cumul améliore le quotidien des Sénégalais, accroît leur qualité de vie et de bien-être dans un enthousiasme significatif des attentes populaires.

Qui ne se réjouirait de l’élargissement de Ousmane Sonko et Diomaye Faye ? 

Leurs écarts de conduite sanctionnés par des mises en examen et des privations de liberté leur avaient valu l’incarcération puis par le vote à l’Assemblée nationale d’une loi d’amnistie, ils ont bénéficié de la magnanimité présidentielle. Libres, et après ?  Les fautes sont pardonnées certes. Mais les forfaits ne s’oublient pas. Ils ne s’effacent pas non plus si vite de la mémoire collective. A eux de se racheter un comportement qui éloigne la méprise et dissipe le soupçon.

En clair, les ressorts du droit offrent une large palette de perception de la liberté retrouvée par ces deux dirigeants de l’ex-Pastef.  Se feront-ils amende honorable ? Réfléchiront-ils davantage avant de songer à agir pour donner sens aux ambitions qu’ils nourrissent ? Il faut l’espérer. Et surtout espérer que la lucidité visitera leur esprit pour instiller la sérénité dans ce pays rudoyé par de surprenants radicalismes qui n’avaient pas cours jusque-là. Leurs premiers mots post-détention installent cependant le doute dans les esprits quant à leur volonté réelle de s’amender. Il est temps de se ressaisir, de changer de rythme et de discours, de reformuler une vision en vue d’un saut qualitatif à faire faire à la démocratie sénégalaise.  Calme de nature, doté d’une humeur désarçonnant, Amadou BA, le candidat de BBY, réunit des suffrages qui le prédisposent déjà à assumer les plus hautes charges de l’Etat et de la Nation.

L’élection présidentielle du 24 mars prochain revêt un caractère inédit en ce que le président sortant ne se représente pas. Le vainqueur du scrutin sera forcément un homme neuf pour occuper la prestigieuse et éminente fonction de président de la République.  Par son profil, son itinéraire, son parcours, son expérience, son charisme et sa personnalité, AB remplit les cages pour présider aux destinées de notre cher Sénégal. 

La dynamique de victoire observable depuis le début de la campagne autour de l’enfant de Grand Dakar et de Ndiayene Pendao, a un fondement objectif. Amadou Ba est bien « un candidat fédérateur pour un Sénégal stable, prospère et en sécurité ».

En d’autres termes, le choix ne se complique pas s’il faut placer au gouvernail et à la gouvernance un homme averti des questions complexes, des enjeux géostratégiques et des décisions à prendre sans hésiter.  Bien évidemment dans ce cas de figure l’expérience, le talent, la compétence se conjuguent pour étoffer son indiscutable LEADERSHIP salué par divers cercles de pouvoir, d’influence. 

Dans ces milieux, la notoriété de AB surnage, si bien que la transition s’opère illico presto, ne laissant place à aucune hésitation dans le cap à fixer, les politiques optionnelles et les équipes à composer pour mener à bon port la barque SENEGAL.

 

MAMOUDOU IBRA KANE 

Leader de Demain C’est Maintenant 


Membre du cabinet du candidat Amadou BA 

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