La « Doctrine de Souveraineté alimentaire » (DSA) est la nouvelle approche du président de la république Bassirou Diomaye Faye. Il entend à travers cet instrument miser sur la souveraineté alimentaire lors de la prochaine campagne de production agricole.
L’État se penche déjà sur la prochaine campagne agricole. En effet, l’impérieuse question de développement du secteur agricole sonne comme un défi pour l’actuel régime qui est plus que décidé à y investir et de miser sur la souveraineté alimentaire et la consommation de nos produits locaux.
A preuve, en conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, « la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politique d’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux. » Selon le communiqué, tout cela découle d’une analyse relative à la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles. « Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs »,a conclu le communiqué.
Pour rappel, lors de son discours à la veille de la célébration du 4 avril, il avait déclaré qu’il compte investir davantage sur le secteur agricole pour assurer la souveraineté dans ce domaine. « Il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays », avait-il indiqué
MOMAR CISSE