Avec cette campagne agricole, l’État avait demandé aux différents acteurs de prendre les mesures idoines en vue d’une saison sans perturbation. Mais pour le CNCR, seules 34% des semences ont été distribuées.
Dans les régions de Kaolack et Kaffrine, le Président du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR) a laissé entendre à travers les médias hier que seules 34% des semences ont été distribuées dans ces deux régions. A en croire Nazirou Sall, la situation est catastrophique dans le monde rural qui tarde à réceptionner les intrants agricoles alors que la saison des pluies s’installe. Selon ce dernier, cette mise en place est attendue car « à Kaolack non seulement, on est présent partout mais les choses ont démarré. Notre interlocuteur appelle ses camarades à ne pas réceptionner cette semence si elle est de mauvaise qualité . « Il faut penser à la pluviométrie et de juguler le tout. Il nous faut des semences de qualité ; mais la procédure a été mise en place mais nous avons interpellé nos camarades car l’état met autant de moyens pour ses intrants et donc il faut faire vite », lance-t-il. Pour Nazirou, il faut aussi espérer de bons résultats.
« En 2010, des études très précises ont prouvé que 95% des gens qui nourrissent le pays émanent de l’agriculture et c’est le développement et l’exploitation familiale. Nous défendons nos projets et nos membres », indique-ti-il. Pour ce dernier, il va falloir présenter les résultats car les recommandations se sont aussi de tout faire pour avoir mieux cette saison..
En ce qui concerne la productivité du maïs, Nazirou Sall dit miser sur ce produit par le biais d’une société. « Il faut aussi apporter notre savoir faire pour jouer notre partition en ce qui concerne l’autosuffisance alimentaire. Donc il faut aider à ne pas être dépendant car cette question est vieille et nous avons tout le temps défendu cette thèse et d’être indépendant sur le plan alimentaire », a ajouté Nazirou.
L’un des sujets importants ce sont les crises climatiques car dans la pratique il faut savoir que les phénomènes ont des conséquences . « Des vents et des pluies qui ont perturbé les cultures et donc il faut une information climatique qui va permettre à nos membres d’avoir les bonnes informations et savoir ce qui a été annoncée. Nous attendons des poches de sécheresse mais il faut accompagner les membres aussi et prendre une assurance agricoles et identifier les difficultés rencontrées et échanger avec eux sur ces questions » a invité Nazirou.
L’Anacim avait alerté sur des pluies précoces et une pause pluviale. Pour les paysans il est idoine de penser à la maîtrise de l’eau.