Boubacar Camara entend bien cheminer avec le Pastef et invite les populations à donner la majorité au Pastef. Selon lui, il est important que ce régime mette en place des politiques pour remettre ce pays sur les rails.
Le leader du Parti « Jengu Tabax » est revenu largement sur le pourquoi il a choisi la coalition Diomaye Président de même que son choix de cheminer avec le Pastef dans le cadre des législatives. Selon ce dernier, sur les investitures, l’histoire a été claire car il faut un bloc homogène et soutenir la politique à mettre en place. « Il faut construire ce pays car le pouvoir a besoin d’une majorité homogène espoir gouverne tranquillement et de voter le budget avant le 31 décembre ». Selon lui, ils sont restés cohérente car il n’existe pas de divergences ni de trahison et qu’on lui faut un mauvais procès. « Des responsables ont décidé de soutenir Diomaye et ce n’est pas à Sonko qui a écarté qui que ce soit », a éclairci Boubacar Camara.
Sur les réformes et les dettes contractées par le Sénégal pendant 64 ans, ce pays peine à décoller avec une économie extravertie, sans industrie, avec une agriculture morose et le taux de chômage qui fait que les jeunes empruntent les pirogues à la recherche d’un Eldorado. Faisant ce lien, il a indiqué que la corruption a pris des proportions inquiétantes, B. Camara a fait l’éloge d’un nouveau système avec des réformes tangibles et appelle à donner autant de pouvoir à ce régime pour faire décoller ce pays. « Nous sommes conscients des attentes et ce régime qui est mis sur pieds entend bien résoudre les difficultés des sénégalais. Je suis au service du pays car j’ai toujours refusé les pratiques de l’ancien régime car il fallait changer et le Pastef est là », a-t-il défendu. Réfutant une majorité mécanique, il estime qu’il faut un rééquilibrage des forces et éviter les caractères partisans. « Il ne s’agit pas d’avoir beaucoup de députés pour faire du n’importe quoi. Nous avons organisé une école du parti pour préparer les députés », a souligné l’invité de MFN.
Il a révélé qu’il faut des réformes dans bien des domaines dont la commande publique, les réformes utiles entre autres. Car selon lui, l’assemblée nationale est importante.
Sur le discours de Sonko qui invite les populations à voter Pastef pour mettre en branle des organes pour récupérer de l’argent « volé. » Mieux insiste l’invité, Sonko crée des débats polémiques. Membre du pôle stratégie, Boubacar Camara a botté en touche car dit-il « Sonko explique les différents pôles. Et il a recoupé les préoccupations des différentes zones. Il est au diapason avec le pôle stratégie. Le problème de gestion de l’argent public est important. Toutes les méthodes seront utilisées pour recouvrer l’argent volé. Il yaura un procès équitable car étant politicien il ne sera plus permis à quiconque de voler l’argent public. Ousmane a cette manière de provoquer et les gens tombent dans son piège. »
Sur la Casamance et l’affectation du Gl Souleymane Kandé en Inde et l’Armée, l’invité a révélé que Sonko a une position ferme sur la question. « Il faut juger les faits et je ne vois pas un acte remettant en cause les fondamentaux de l’armée. Il a mis en garde selon les informations qu’il détient (Ndrl : Sonko) Ousmane Sonko ne parle pas pour détruire ! », a-t-il répondu.
Sur le fait de pointer un militaire de haut rang avec le cas du Gl Kandé, B. Camara s’interroge sur la perception des gens sur la question d’où la nécessité de communiquer sur la question et les avantages. « Il est à un niveau d’information différent des autres. C’est une question sensible », a conclu B. Camara.
MOMAR CISSE