Depuis le putsch qui a eu lieu en Birmanie, 75 enfants ont été tués et environ 1000 autres arbitrairement détenus par la junte et la police.
Le Comité des droits de l’enfant à l’ONU a condamné fermement vendredi « le meurtre » d’enfants par la junte et la police birmanes, indiquant que 75 enfants ont été tués et environ 1000 autres arbitrairement détenus depuis le putsch.
Une situation condamnée ce vendredi 16 juillet par le Comité des droits de l’enfant à l’ONU : « Les enfants de Birmanie sont assiégés et risquent de subir des pertes de vie catastrophiques à cause du coup militaire.
Les enfants sont exposés chaque jour à une violence aveugle, à des tirs aléatoires et à des arrestations arbitraires. Ils ont des armes à feu pointées sur eux et voient leurs parents et leurs frères et sœurs subir le même sort », a déclaré Mikiko Otani, présidente du Comité des droits de l’enfant.
Le bureau des droits de l’homme des Nations unies a lui reçu des informations crédibles selon lesquelles des hôpitaux, des écoles et des institutions religieuses ont été occupés par les forces de sécurité et ont ensuite été endommagés lors d’actions militaires, et selon l’UNICEF, un million d’enfants en selon le communiqué.
Le Comité cite également des données de l’UNICEF qui montre qu’un million d’enfants en Birmanie n’ont pas reçu des vaccins essentiels, et plus de 40 000 enfants ne reçoivent plus de traitement contre la malnutrition aiguë sévère.
Pour rappel, le Comité des droits de l’enfant à l’ONU est chargé de surveiller la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant, à laquelle la Birmanie a adhéré en 1991.