Moustapha Niass, Serigne Mbaye Thiam entre autres ont été battus dans leur propre fief par Diomaye Faye qui a procédé à une razzia électorale. Des observateurs de la scène politique avaient pourtant prédit la retraite forcée du natif de Keur Madiabel.
Dans la région du Saloum, en particulier dans les départements de Nioro et de Keur Madiabel, les écarts significatifs des suffrages obtenus ont illustré le basculement du pouvoir vers la jeunesse. L’élection présidentielle de 2024 au Sénégal a été marquée par un phénomène inédit : l’affirmation de la jeunesse sur la scène politique. Selon Barham Thiam, Planificateur et expert en relation internationale dans un texte, Moustapha Niass « mérite bien une retraite forcée »
« Longtemps perçue comme un simple slogan politique, l’alternance générationnelle s’est concrétisée dans les résultats du vote du 24 mars dernier. Durant toute la campagne électorale, une mobilisation exceptionnelle de la jeunesse a été remarquée, et cette dynamique s’est pleinement exprimée dans les urnes » a publié ce dernier. Il estime que des figures politiques de longue date, telles que Moustapha Niasse, Serigne Mbaye Thiam et d’autres, ont été largement battues par une nouvelle génération de leaders, emmenée par le président Lamine. « Son approche inclusive et son discours rassembleur ont été salués par de nombreux observateurs. À titre d’exemple, dans le département de Nioro, la coalition Diomaye Président a remporté 51 702 voix contre 40 058 pour Bby, la coalition au pouvoir.
De même, à Keur Madiabel, fief historique de Moustapha Niasse et de Serigne Mbaye Thiam, Diomaye Président a obtenu 58,22% des voix. Cette victoire a été rendue possible grâce à la contribution significative de M. Barham Thiam, Président du Parti Conservateur et membre influent de la conférence des leaders de la coalition Diomaye Président », a-t-il ajouté.
Le Sénégal, une nation composée en majorité de jeunes, il est clair que la jeunesse représente désormais un pilier essentiel dans la construction de l’avenir national. « La mondialisation actuelle, avec son impulsion venant tant de l’Occident que du Golfe, consacre les jeunes en leur confiant les rênes du pouvoir et en leur garantissant un avenir prometteur. C’est un engagement qui mérite d’être transformé en un véritable programme de gouvernance, axé sur les besoins et aspirations de la jeunesse sénégalaise », a renchérit Barham Thiam.
Dès lors, le pouvoir en place devra prendre en compte cette dynamique jeune, « non seulement comme un espoir pour l’avenir, mais également comme une force motrice pour la construction d’une nation prospère et équitable pour tous. »
MOMAR CISSE