Une nouvelle rencontre pour tenter de résoudre la question du Grand Barrage de la Renaissance construit par l’Ethiopie sur le Nil, c’est la proposition faite par le Soudan à ses voisins éthiopiens et égyptiens.
Elle intervient après l’échec des pourparlers de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, organisés sous l’égide de Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union Africaine. L’initiative semble épouser la vision d’Addis-Abeba qui prône une solution pacifique à la crise.
Le chef de la diplomatie éthiopienne dénonce en filigrane, une main noire qui pousserait le Caire à choisir l’option militaire face à l’enlisement du différend.
Depuis le début de la construction en 2011, du barrage éthiopien sur le Nil, les relations entre Addis-Abeba et ses voisins sont tendues. L’Egypte considère cet ouvrage comme une menace pour son approvisionnement en eau, tandis que Khartoum craint que ses propres barrages ne soient affectés par le remplissage du réservoir du barrage éthiopien sans son accord.