Les Sénégalais nourrissent un immense espoir quant à l’application des mesures prises par les autorités concernant la baisse des Prix , ce samedi, afin de diminuer les produits de certains produits notamment des denrées de première nécessité comme le riz, le sucre, le pain, etc. Il en est ainsi des efforts consentis sur le loyer ainsi que le matériel de construction sans oublier l’aliment de volaille, etc.
Des mesures très attendues par les Sénégalais parce qu’il y avait une forte inflation sur le marché et une anarchie qui faisait que chaque commerçant avait ses prix. Heureusement qu’après la réunion tenue au Palais de la République le 26 septembre dernier, le Premier ministre a coordonné la mise en place de commissions et le travail de réflexion autour de cette baisse. Malheureusement, les baisses n’ont pas été très fortes. 25 FCFA, 100 FCFA, etc. mais c’est tout de même à apprécier. Reste maintenant à en assurer l’applicabilité.
Et c’est après le grand espoir, la grande crainte. Tenez pour le loyer par exemple, le Président de la République a reconnu qu’après la tentative de baisse, il y a eu une hausse vertigineuse de 400%. Exactement le contraire du résultat escompté. L’autre crainte, c’est qu’il n’y ait pas assez de contrôle pour que les acteurs concernés, notamment les commerçants, se conforment aux niveaux prix. Car, souvent, ce qui est observé, c’est une forte réticence dans les cas de diminution des prix avec des prétextes multiples liés au transport et à l’épuisement de stocks. D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement, a, à ce propos, reconnu que les prix ne seront pas les mêmes partout, qu’elles seront relativement différentes dans les régions car les annonces faites ne concernent que Dakar.
Ainsi, pour ce qui concerne les régions, les gouverneurs sont chargés de tenir des concertations dans les plus brefs délais afin de fixer des prix appropriés qui tiennent compte par exemple des exigences de transport. En clair, il faudra encore quelques jours (d’ici mercredi) pour voir ces mesures de réduction concerner l’étendue du territoire national. Le grand espoir est que ce long et difficile travail ne soit pas abattu en vain. Car, certes il y a des facteurs exogènes qui ont causé cette hausse des prix, mais il y a aussi la fourberie légendaire de nos commerçants dont certains ne se soucient pas de patriotisme mais de gain. Bien sûr, il faudra aussi, à tout moment, un accompagnement de l’Etat afin de les aider à respecter ses diminutions de prix.
Assane Samb