Le baccalauréat général a démarré hier, au Sénégal avec 147 mille candidats inscrits, dont 20 156 composent à l’IA de Pikine-Guédiawaye, l’une des académies les plus représentatives après celle de Thiès.
Gana Sène, l’inspecteur d’académie, a procédé à la traditionnelle visite des centres. « Nous avons effectué une tournée à Pikine et Guédiawaye, mon collègue fait la situation de Keur Massar. L’examen se déroule normalement : les surveillants sont venus en nombre, les présidents de jury et les autres acteurs impliqués sont sur place, les correcteurs arrivent au fur et à mesure. Tout se passe bien du point de vue sécurité. L’examen se déroule normalement, aucun incident n’a été signalé », a noté Gana Sène, l’inspecteur d’académie de Pikine-Guédiawaye, qui a invité les candidats à se concentrer et à ne pas se laisser distraire.
L’académie affiche un taux de présence entre 95 et 96%, à l’en croire. L’académie de Pikine-Guédiawaye est aussi connue pour l’enseignement privé, fortement représenté avec les candidats libres qui constituent 26 à 27 % des effectifs.
Deuxième académie la plus représentative après celle de Thiès, l’IA de Pikine-Guédiawaye compte 20 156 candidats, dont 11 875 filles, soit un taux de 58’91%, contre 8 281 garçons. Guédiawaye polarise 41% des candidats, Pikine 33% et Keur Massar, le nouveau département, 25%.
Faible taux de représentation des séries scientifiques, des mesures incitatives initiées « Dès la Troisième, nous mettons en place des mesures incitatives, par exemple en 2021, nous avons orientés près de 42% des candidats ayant réussi au Bfem dans les filières scientifiques, mais on se rend compte qu’entre la Seconde et la Terminale, il y a un fort taux de décrochage, donc nous avons un problème de maintien. C’est pourquoi, outre l’orientation, il y aura l’incitation pour maintenir les élèves, notamment les filles, dans filières scientifiques. C’est un travail de longue haleine auquel nous nous attellerons à travers des activités comme Miss math, Miss science, l’équipement de laboratoires, la formation des enseignants et surtout la sensibilisation des élèves par rapport au mythe des filières scientifiques pour inverser la tendance”, a promis l’Ia Gana Sène.
Rosita Mendy