En général, je ne lis pas un article de presse qui n’est pas signé. Le défaut de signature pose, pour moi, un problème de crédibilité du document en question et de son contenu. Un problème de forme qui pose un problème de fond. C’est pourquoi, le rapport de la Cour des comptes qui n’a pas été signé et qui a été présenté au public, pose problème.
A mon sens. Pourquoi deux rapports, un signé et un autre non-signé ? C’est la question que beaucoup se posent. Si c’est le Pastef qui le reconnaît, cela mérite des éclaircissements. Ainsi, nous estimons que la Cour des comptes a tout intérêt à communiquer sur cette affaire. Car, c’est plutôt le rapport signé qui devrait être présenté au public.
A cela s’ajoute le fait que, selon plusieurs sources, les rapports précédents étaient introuvables sur le site de la Cour au moment de la présentation. Des actes pour le moins incompréhensibles même si cela ne prouve pas forcément la mauvaise foi des acteurs en question. Et cela ne veut pas dire non plus que ceux qui ont géré les deniers publics précédemment, n’ont rien fait. Juste qu’il est important de se poser les bonnes questions pour découvrir la vérité. Car, le diable est dans les détails.
Heureusement que le Ministre de la Justice a été assez prudent sur la possibilité de poursuites. Car, il ne s’agit, pour le moment, que de possibilité. Rien n’est encore enclenché en termes de procédures, dans ce sens.
Toutefois, nous nous interrogeons, parallèlement, sur le non-report de certaines dépenses sur le budget de l’ordre de plus de deux mille milliards, tel que reconnu par les partisans de Macky Sall. Là-dessus, c’est à n’y rien comprendre.
Comme quoi, le galimatias politique est tel que les sénégalais ont de plus en plus l’impression de n’être pas sortis de l’auberge. Car, tout indique que les finances n’ont été que le prétexte de prolongements de batailles politiques entre les deux camps politiques les plus représentatifs. Or, ce sont tous des gens solvables contrairement au sénégalais lambda qui continue à tirer le diable par la queue.
Assane Samb