L’attaque aux cocktails Molotov du siège de Taxawu Sénégal, à Sacré Cœur, dans la nuit de dimanche à lundi n’a pas fait de victime mais elle a produit d’importants dégâts matériels. sur ce Khalifa Sall a annoncé une plainte contre les assaillants qui pourraient être trahis par les caméras de surveillance installées sur les lieux du crime.
Le premier jour de la campagne électorale pour les législatives a été marqué par des scènes de violence suite aux les altercations survenues entre les militants de Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu. C’est par la suite que le siège de Taxawu Sénégal a été vandalisé et mis à feu par des personnes armées.
Une situation que déplore Khalifa Sall. Informé, il s’est déplacé, hier sur les lieux pour constater les dégâts avec le cœur meurtri. «En ce début de campagne, nous avions souhaité, avoir une campagne sereine, ou les débats d’idées devraient prévaloir et que les gens rivaliseraient au niveau des programmes et projets. C’est peut-être trop demandé à certains acteurs que d’avoir des attitudes de paix et qu’on ne connaisse pas cette situation de désastre à laquelle nous sommes confrontées», regrette l’ancien maire de Dakar.
Khalifa Sall précise que certaines maisons n’ont plus d’électricité à cause de ces incidents. «Certains habitants ont eu des dommages matériels importants, puisqu’un véhicule a été saccagé. Ce qui s’est passé est criminel parce que dans cette maison, même si c’est un siège, il y a des personnes qui y passent la nuit», ajoute le candidat malheureux à la dernière présidentielle. Très en colère, Khalifa Sall précise que c’est la première fois qu’on impose aux Sénégalais des élections législative anticipée dans ces conditions. «Ce qui nous est imposé est inique, c’est unique aussi. On nous invite, on nous impose de faire une élection dans des conditions comme celle-ci. C’est la raison pour laquelle la responsabilité première est celle de l’Etat», indique l’ancien pensionnaire de Rebeuss.
Toutefois, Khalifa Sall ne compte pas rester les bras croisés, car il a annoncé une plainte. «C’est l’Etat qui est interpellé dans tous ses compartiments pour faire en sorte que les gens puissent aller aux élections dans la quiétude et la sérénité. Cet État là, et les autorités qui l’incarnent devront prendre leur responsabilité. Ce qui s’est passé ici est énorme, dangereux et criminel», soutient-il. «Nous allons faire toutes les procédures juridiques et judiciaires normales. Donc les autorités étatiques joueront leur rôle. Parce que nous ne pouvons pas laisser passer cette situation. Une plainte sera déposée et nous allons demander à l’Etat de s’assumer. Ça, je veux que ça soit clair dans la tête de tout le monde. Et invite les uns et les autres à faire preuve de responsabilité et de sérénité», conclut-il.