Le nettoyage pouvait commencer ce samedi après une semaine de troubles en Afrique du Sud que le président Cyril Ramaphosa a qualifiés de tentative orchestrée de semer le chaos et déstabiliser le pays.
Dans une allocution télévisée vendredi soir, le président Cyril Ramphosa a dénoncé des violences visant à déstabiliser l’Etat. « Malgré les destructions massives, cette tentative d’insurrection a échoué. Elle n’a pas réussi à obtenir le soutien de notre peuple. Elle a échoué grâce aux efforts de nos forces de sécurité et parce que les Sud-Africains l’ont rejetée et se sont levés pour défendre notre démocratie durement gagnée. »
La police s’affaire à confisquer les objets volés alors que le bilan des émeutes est officiellement de 212 morts et plus de 2 500 interpellations. Quelque 12 personnes sont soupçonnées d’être les instigateurs des violences et une d’entre elles est déjà en état d’arrestation.
Survenus après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma, ces violences ont pris de cours les services de renseignement. « Si nous restons unis, aucune insurrection ou violence dans ce pays ne réussira. Nous sommes engagés dans une lutte pour défendre notre démocratie, pour défendre notre Constitution, pour défendre nos moyens de subsistance et notre sécurité. Ce n’est pas une bataille que nous pouvons nous permettre de perdre », a souligné Cyril Ramaphosa
Outre l’impact économique, les autorités craignent un regain des cas de Covid-19 causés par les mouvements de foule lors des pillages. Et ce alors que le pays est en proie à une troisième vague meurtrière de la pandémie.