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Assemblée Nationale: La levée de l'immunité de Farba NGOM prévue, ce Vendredi 
Assemblée Nationale: La levée de l'immunité de Farba NGOM prévue, ce Vendredi 

Affaire Farba NGOM: La commission Ad Hoc envoie le dossier en plénière

Le compte à rebours est enclenché pour Farba Ngom.  En effet, la Commission Ad hoc de l’Assemblée nationale a décidé de demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Hier, Me Aissata Tall Sall a dénoncé l’approche arguant qu’il leur était difficile d’avoir le dossier pour en avoir les faits incriminant leur collègue Farba.

 « Personne ne sait ce qui est dans le dossier. Pourquoi il refuse de donner les faits. J’ai demandé le dossier à la commission et comment peut-on défendre une personne sans avoir le dossier ? »  Ce sont autant d’interrogation pour Aissata Tall Sall bien qu’ayant fait des pieds et des mains pour tenter d’avoir le dossier « incriminant » Farba Ngom.

Hier, elle a expliqué les raisons pour lesquelles elle a quitté la salle où se déroulaient les travaux de la commission Ad Hoc de l’assemblée nationale devant statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Farba.  Face à la presse, l’avocate de Farba devant la commission a laissé entendre que « ce sont des lettres de transmissions qui ont été envoyées pour accuser Farba qui m’ont été envoyées.  « Une lettre du parquet financier au parquet général et celle du ministre de la justice à l’assemblée. 4 lettres de transmission ne peuvent pas constituer un dossier. Le travail n’est pas sérieux.

Et pourquoi la commission d’enquête ? J’ai décidé de ne pas m’associer à cette parodie de commission. Si le vrai dossier n’est pas disponible je vais quitter cette commission » a -t-elle lancé. Poursuivant dans ses arguments, cette défenseuse de Farba a dénoncé « une parodie de justice et a souligné qu’il faut arrêter un principe de justice. « La justice est un pouvoir indépendant et par respect à la séparation des pouvoir, le judiciaire devait dire aux députés, que voici les faits portés à votre connaissance mais pas juste 4 lettres. » Elle dit ne pas pouvoir défendre Farba dans le fond et bien que les membres de commission aient décidé de poursuivre le travail. « Sur la levée de l’immunité parlementaire d’un député, elle a signifié que c’est un acte grave car « c’est l’assemblée qui livre un de ses membres à la justice mais doit avoir un contrôle et d’éthique. Ce que nous n’avons pas reçu et c’est une assemblée à la botte du gouvernement. Ils ont radié Barth dans l’urgence, la loi de finances dans l’urgence entre autres. »  Pour elle, cette législature est mal partie.

La commission statue sur la levée de l’immunité parlementaire de Farba

Djimo Souaré membre de la Commission est revenu sur ce que la Commission a décidé.  « Farba va se défendre mais nous n’avons pas à notre disposition les éléments pour donner notre avis. Mais comme le Pastef dispose de la majorité, ils ont décidé de voter de l’immunité parlementaire de Farba. C’est une première ce qui se passe car Farba est une figure importante de l’opposition », a regretté Djimo Souaré.  Au-delà des travaux faits en ce sens, il a argué en tant que membres de disposer des documents qui permettent d’avoir des éléments pour juger de la levée de l’immunité parlementaire. « Des collègues pendant cette réunion ont soulevé la même question. Le président de la commission avait indiqué que le rapport du Centif estampillé confidentiel était au niveau du secrétariat de l’assemblée et d’autres ont déclaré qu’il faut ses éléments d’appréciation.

Le président nous a dit qu’il allait voir mais il m’a appelé pour me dire que des documents sont disponibles. Nous avons été à l’assemblée mais il s’est trouvé qu’il s’agissait que de lettres de transmission du procureur du parquet financier, du procureur général et du ministre de la Justice, mais rien d’autre. » Pour Djimo Souaré, il apparaît qu’il y a une instrumentalisation politique dans cette affaire.

Dès lors, des voix s’étaient aussi élevées pour dénoncer cet état de fait. Rappelons que selon des rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), il est suspecté d’avoir créé des sociétés écrans pour effectuer des transactions douteuses totalisant plus de 125 milliards de francs CFA, avec des flux financiers injustifiés entre ses comptes personnels, ceux de ses proches et des sociétés partenaires.


MOMAR CISSE

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