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Accès Universel à la Santé: Le Sénégal traine le pas pour atteindre l’objectif

Le Sénégal traine le pas pour l’accès universel des soins de santé. C’est ce qu’a révélé le directeur du Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique (APHRC en anglais), Cheikh Mbacké Faye qui a fait face à la presse en prélude du lancement du rapport 2025 Lancet Countdown prévu lundi.

Le rapport2025 Lancet Countdown met en lumière les avancées réalisées ainsi que les défis persistants, en se basant sur des données probantes pour évaluer la survie, la nutrition, la couverture des interventions sanitaires et la qualité des soins dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Un ralentissement préoccupant des progrès a été noté après 2020, en raison de crises globales telles que la pandémie de COVID-19, l’insécurité alimentaire, les conflits armés et le changement climatique, malgré des avancées significatives depuis 2015. Selon le directeur du Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique (APHRC en anglais), Cheikh Mbacké Faye, le Sénégal traine le pas pour atteindre les objectifs. « Le Sénégal n’a pas beaucoup de chance d’atteindre cet objectif car l’on note beaucoup de disparités surtout dans les zones reculées.

Les inégalités en matière de santé commencent trop tôt avant même la naissance. Une femme qui accouche et qui est en milieu pauvre peut faire 4 heures de temps en charrette ou bien en moto pour accéder aux services de santé et n’a pas la même chance qu’une femme qui est tout près de l’hôpital », regrette-t-il.

Et de poursuivre : » Elle a même des difficultés pour accéder au service de césarienne en cas de soins d’urgence. C’est qui s’explique par la pauvreté ». Il fait noter également la malnutrition qui touche les femmes. « Souvent, on pense que c’est juste les enfants, mais les femmes, parfois, n’ont pas accès à la nutrition adéquate et se répète automatiquement sur l’enfant », renseigne-t-il.


Sur les disparités, il fait noter que Matam dispose de trois hôpitaux dont deux à Agnam.  » Dans le sud, la zone de Tambacounda et Kédoubou sont dépourvus de structures sanitaires. « Des villages font des heures pour accéder à des soins, ce sont des déserts médicaux », dit-il. Il soutient qu’en tant que chercheurs, leur rôle est de mettre les données sur la table, de montrer l’évidence, de donner les chiffres et faire en sorte que les poids publics se l’approprie et font en sorte que leurs décisions soient basées uniquement sur ces chiffres. « La décision en matière de santé, souvent est très difficile car elle est politique. Mais le Sénégal est champion comparé à d’autres pays « , rassure-t-il.

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