TOP INFOS REWMI du 20 07 2023 : Birame Souleye Diop et El Malick Ndiaye libres ; Un voleur échappe à un lynchage à Bignona ; Abdou Aziz Diop quitte l’APR ; Bagarre au siège de l’APR ; Le SAMES met à exécution sa menace de grève de 48 heures ; 82 Sénégalais secourus par la marine espagnole ; 10 enfants meurent noyés dans le naufrage d’un bateau.
Birame Souleye Diop et El Malick Ndiaye libres
Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (Yaw), Birame Souleye Diop, a été libéré par le juge d’instruction du premier cabinet Maham Diallo. Pour rappel, le maire de Thiès-Nord avait été placé sous mandat de dépôt pour actes de nature à compromettre la paix publique et offense au Président de la République. Par ailleurs, El Malick Ndiaye a également obtenu la liberté provisoire. El Malick Ndiaye a été déféré lundi au Parquet du palais de justice de Dakar. Le responsable de communication de PASTEF a été arrêté par la section de recherches de Colobane. Il lui était reproché les faits de diffusion de fausses nouvelles et d’appel à l’insurrection.
Un voleur échappe à un lynchage à Bignona
Dans la nuit du mardi à mercredi 19 juillet 2023, vers 3 heures du matin, le jeune A. Diallo boutiquier installé dans le quartier de Médina Plateau dans la ville de Bignona, a failli voir toute sa boutique dévalisée. Des voleurs ont défoncé et démonté l’une des portes de son petit entrepôt de commerce pour le dévaliser. N’eût été la venue du veilleur de nuit toute l’espace aller être vidée de son matériel. Malheureusement l’un des jeunes voleurs a été capturé en pleine action, alors que ses camarades ont pris du recul, après avoir senti la présence suspecte d’un individu, rapporte nos informateurs. Le voleur, un ancien conducteur de moto Jakarta, se fera fortement bastonné par les passants alertés par les voix fortes en cette heure tardive de la nuit. Le voleur sera sauvé par un des individus qui l’ont reconnu. Chose qui l’a sauvé de ce lynchage et même d’être conduit à la gendarmerie. Fort heureusement pour lui aussi un de ses frères qui a été alerté tient un magasin non loin de la boutique. Le jeune boutiquier lui aussi n’a pas souhaité porté plainte à la gendarmerie. Certains de nos sources affirment que ce jeune voleur fait parti d’un « groupe de jeunes qui depuis quelques temps font dans la petite délinquance à Bignona, en commettant des vols et autres actes de banditismes ».
Abdou Aziz Diop quitte l’APR
Abdou Aziz Diop n’est plus conseiller spécial à la Présidence de la République. Il a démissionné de ce poste de même que du parti de l’Alliance pour la république (APR). Une décision inattendue après la fuite d’une audio de celui-ci qui a exprimé son mécontentement au chef de l’Etat. Qui, semble l’ignorer alors qu’il veut être candidat à la présidentielle de 2024. « Pour avoir consacré douze années de travail au volet immatériel de l’action sans la considération et le succès escompté, pour cause d’anti-intellectualisme primaire du destinataire, je n’ai d’autre choix que de mettre fin à mon compagnonnage avec le frère Macky SALL en démissionnant, ce mardi 19 juillet 2024, de l’Alliance pour la République (APR) et de mon poste de Conseiller spécial à la Présidence de la République du Sénégal », a écrit M. Diop dans une lettre adressée au Président Macky Sall. Le démissionnaire invite les responsables des organes et des finances du Parti et le Secrétariat général de la Présidence de la République à prendre « toutes les dispositions nécessaires pour l’effectivité de sa décision. » S’agissant du responsable des finances du Parti, Abdou Aziz Diop, dit autoriser ces derniers » à puiser de son compte postal N° 0368 609 00 101 le montant de ses arriérés de cotisation augmenté de la somme de 1 000 000 F CFA (un million de francs CFA) représentant ma contribution forfaitaire à la construction du siège de l’Alliance pour la République ». Alors pour sa part, il « diligente le règlement de sa dette en donnant l’ordre de virement au service compétent de POSTFINANCES au bénéfice de mon ancien parti. »
Bagarre au siège de l’APR
Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar étaient convoqués, avant-hier pour signer la résolution d’accepter le candidat choisi par le président de la République Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. Mais, d’après certaines informations, cette rencontre s’est soldée par une bataille rangée entre les alliés de Diouf Sarr et ceux d’Amadou Ba, deux «supposés dauphins» cités dans la liste de Macky Sall. Les militants des deux camps se sont affrontés avec des pompes à gaz. La rixe a dégénéré, obligeant le Premier ministre à quitter les lieux avant même la fin de la rencontre. C’est dans cette logique que Djibril Guèye, responsable APR et proche de Diouf Sarr, apporte des précisions. « Ce qui s’est passé réellement, c’est qu’on nous a convoqués en réunion au siège de l’APR. Comme d’habitude, nous sommes partis. Je précise que les réunions se faisaient à l’intérieur d’une salle. Mais notre surprise a été de voir la réunion se tenir au milieu de la cour du siège. Et nous avons trouvé sur place des jeunes et des femmes qui cherchaient de la provocation à travers des mots agressifs, des insultes et des cris ‘Amadou Bâ !’, ‘Amadou Bâ !’, ‘Amadou Ba !’, allant même jusqu’à gazer des personnes. Nous n’étions pas venus ni préparés pour ça. Je ne vois pas l’intérêt de cette mobilisation qui ne fait qu’inciter à la violence. Nous devons tous être soudés et unis autour d’un candidat choisi par le président de la République Macky Sall pour une victoire éclatante en 2024. Je pense que le combat doit s’orienter vers cette démarche et non vers cette violence que nous condamnons», a souligné le responsable.
Le SAMES met à exécution sa menace de grève de 48 heures
Les médecins de l’hôpital régional de Ziguinchor ont décidé, comme annoncé lundi dernier, de boycotter le service pendant deux jours. Une grève qui peut avoir un impact sur la prise en charge des patients. Ces membres du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes de l’hôpital régional de Ziguinchor dénoncent une mauvaise gestion de la direction de l’hôpital. Docteur Natacha Maria Diogowé Sambou, la secrétaire générale de la section SAMES de l’hôpital régional de Ziguinchor parle de » déficit de fonctionnement des services médicaux, d’un faible niveau de rémunération et la non-application de la revalorisation des astreintes, un problème structurel avec l’absence d’instance de coordination au sein de cet hôpital ». En plus de ces griefs, il a été fait mention d’une politisation dans les affaires de l’hôpital par la secrétaire générale du SAMES. Des accusations balayées d’un revers de la main par le directeur du centre hospitalier régional de Ziguinchor Ndiamé Diop, surtout en ce qui concerne la passation et la politisation de la gestion de l’hôpital. Par ailleurs, le directeur de l’hôpital régional de Ziguinchor avait appelé le SAMES à plus de patience et au dialogue. Sans succès.
82 Sénégalais secourus par la marine espagnole
Une pirogue, avec à son bord 82 candidats à la migration irrégulière, a été sauvée par la marine espagnole dans la nuit de mardi vers 23h. L’équipage de d’Adhara Salvamar a aidé l’embarcation a débarqué à la Restinga. Ces migrants composés de 79 hommes et de 3 femmes sont tous des Sénégalais qui avaient quitté le Sénégal pour rallier l’Espagne par la mer. Dans un Tweet, Salvamento Maritimo informe que « la recherche a été coordonnée par CCS Tenerife, l’avion Helimer 201 et l’avion Sesmar 101 ». Il faut souligner que la migration irrégulière a repris de plus belle. Plusieurs pirogues contenant des migrants subsahariens ont pris le chemin pour rallier l’Europe. Des drames sont survenus en cours de route. Mercredi dernier, un chavirement d’une embarcation avec plus de 70 personnes à bord, s’est produit dans l’embouchure de Saint-Louis (nord du Sénégal) causant 14 morts et plusieurs blessés et des portés disparus.
10 enfants meurent noyés dans le naufrage d’un bateau
Dix enfants sont morts noyés après le naufrage lundi d’une embarcation dans une rivière du sud du Rwanda, a déclaré mercredi la police, qui a également annoncé avoir arrêté un homme présent avec eux, suspecté de les faire travailler. Selon les autorités, un total de 13 enfants, âgés de 11 à 15 ans, se trouvaient sur ce bateau loué par un ouvrier du bâtiment pour les emmener décharger des tuiles de l’autre côté de la rivière Nyabarongo, dans le district de Muhanga, à l’ouest de la capitale Kigali. « Dix cadavres ont été récupérés dans la rivière (…). L’opération de sauvetage est terminée aujourd’hui » mercredi, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, John Bosco Kabera, sans détailler les circonstances exactes de l’accident. L’enquête se poursuit, a-t-il précisé.