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Nafissatou Wade sur la Présidentielle 2024 :  « C’est le temps des femmes »
Nafissatou Wade sur la Présidentielle 2024 :  « C’est le temps des femmes »

Nafissatou Wade sur la Présidentielle 2024 :  « C’est le temps des femmes »

Elle experte sur les questions d’aménagement et d’urbanisation.  Spécialiste des territoires, elle est présidente de la Convergence « DEGGU JEUF ». Nafissatou Wade, Candidate à la présidentielle de 2024, elle déclare que c’est le tour des femmes. S’agissant de l’émigration clandestine, elle constate que c’est répugnant et indigne. Elle était l’invité du Grand oral sur Rewmi Tv.

En tant aménagiste quelle est votre lecture sur Dakar ? 

 Ce n’est pas seulement les activités économiques mais aussi 50% de la population urbaine vit à Dakar. Car vous l’avez vu. Dakar est la capitale et que Dakar se trouve sur une zone côtière et capitalise beaucoup de choses. Aujourd’hui nous avons un phénomène et c’est l’exode rural. Donc il y’a un problème  aussi. Il faut qu’on gère aussi des territoires équitablement et de fixer toute cette population. Nous avons un problème et si chacun à la possibilité d’être autonome il faut des territoires viables. Il y a des endroits où ce sont des cases de santé et des postes de santé. Dans les territoires on n’a pas de quoi manger. Les animaux meurent, l’agriculture aussi. Il faut une prise en charge et voir comment fixer les jeunes hommes afin qu’ils deviennent des entrepreneurs agricoles et fixer les cadres comme nous l’avions dit 2009 afin que les jeunes restent. Dakar étouffe. Des bâtiments qui naissent. Mais en fait ce que nous avons dit pour ceux qui partent et dans les pirogues c’est la même chose. Il faut que l’état soit plus présent pour développer les territoires et que chacun y gagne quelque chose et que l’état planifie aussi.

Que ces plans répondent à nos réalités. On a vu dans le plan d’aménagement de faire appel à la Jica alors que nous avons nos réalités urbaines. Nos savons comment avoir un habitat sociale connecté à la sociologie.  Il y a un problème et nous avons de beaux plans au Sénégal. Il y’a les entités et l’état qui fait aussi et pas de suivi.  On a des zones des pôles urbains comme Diamniadio mai Dakar aussi est un grand métropole. Il faut prendre en compte les extensions  aussi. Il y’a la pollution sonore et l’occupation anarchique et l’étouffement des cœurs. Il y ’a le stress et l’étouffement. Les gens ne vivent pas décemment. C’est le cas avec la Tabaski où tout est calme. Alors in faut aussi poser le débat et les solutions à apporter. Il faut un plan équitable mais aussi juste et aussi de faits. Il faut aussi que les communes prennent les personnes qu’il faut et la compétence doit être de mise. Il faut être prêts des fils et les filles de ce pays et aussi mettre en exergue leurs connaissances et compétences. Il faut une expertise avérée. Il y’a beaucoup de problèmes mais les populations pensent plus politiques car il existe des médiocres et les populations regrettent et c’est dommage.

 Au-delà des efforts il y’a les inondations. Existe-t-il des solutions pérennes?

Trop de milliard ont été engloutis. L’inondation en 2005 et 2008 avec Me Wade il avait décidé de mettre  des milliards dans les inondations. Le problème reste entier. Macky en 2012 aussi avait supprimé la Sénat et de prendre le budget et de permettre  aussi aux autorités d’avoir des fonds. Après ce fut le plan décennal avec prés de 700 milliards et des plans de relogement mais où sont passés ces milliards. A chaque fois les populations ont crié mais rien. Il faut reformer les plans mis en œuvre. Rien sur ce qui a été fait et ce qui reste à corriger. Nous sommes dans un pays à penser émergence mais il faut aussi des évaluations et la communauté. Dakar patauge  et les gens sont stressés comme dans la zone de captage qui a peur de la pluie. C’est un fait aussi pour les paysans.

Dans le plan décennal il y avait des infrastructures à créer et former des personnes et trouver des solutions idoines. Travailler la communication avec les communautés. On parle de tout et c’est un problème national mais réglé localement avec les exécutifs locaux et que les populations se retrouvent dans un cadre. Il faut stopper cette manière de faire et anticiper aussi pour ne pas  que d’autres fassent la même chose. Imaginez ces populations qui cuisinent et dorment dans l’eau. Des enfants avec toutes ces maladies. Un dirigeant ne doit rester inerte. Il faut des travaux de drainage et faire tout pour soulager les population. Il y’a un comportement civique aussi à avoir quand le canaux sont pleins et bouchés par la faute des citoyens qui y déversent des ordures. Il y’a autant de choses qui favorisent les inondations.

L’espoir est-il permis car le chef de l’état lors du conseil des ministres avait demandé une réunion hebdomadaire ?

Combien de réunions ont été tenues. Combien de rencontres et combien de fois il a tapé sur la table. On ne sait pas. Il faut être la et faire de sorte que les inondations ne puissent plus avoir lieu. Mais tel n’est pas le cas car les responsables aussi doivent faire leur job et évaluer. Il y a de l’incompétence aussi et de la politique et revoir la déontologie. Mais il aussi qu’on remette ce Sénégal sur les rails. Le Sénégal n’émerge pas mais patauge. Il laisse un Sénégal pas bien portant et c’est un cris de cœur car c’est important. Nous devons être dans un tournant décisif. Soit on émerge ou on plombe car il est anormal que ce pays reste au rabais. Il existe des experts dans ce pays. Des plombiers,  des menuisiers et des experts dans tous les domaines aussi. Il faut les valoriser.  Il ne faut pas que les gens fassent la politique de l’autruche.

L’émigration clandestine avec 300 migrants disparus. Un fléau qui reste entier ?

Cela fait couler beaucoup d’encre. Les solutions doivent être internationales car de part et d’autre il y’a beaucoup de problèmes.  Des jeunes et des femmes et de enfants et des femmes enceintes dans les pirogues c’est immonde. Il faut y mettre un terme. Est-ce que l’espoir est ailleurs ? C’est répugnant et indigne. Mais les jeunes qui partent mettent 500 milles etc. Ces jeunes qui doivent rester au Sénégal.  Quand je suis venu le premier travail que j’ai fait c’est de faire en 2009 est de faire des études sur être question et d’aller vers les familles et les zones de départ. Mbour Cayar etc. On a entendu des témoignages horribles. J’ai pu comprendre le phénomène et que d femmes partent et vendent leurs bijoux et restent sans nouvelles de leurs enfants une fois embarquée.

Des gens sont rentrés dépressif d’autres ont vu leurs frères jetés à la mer. Mais il existe le commerce mondialisé et la libre circulation des personnes. Mais c’est une question. Si les jeunes étaient fixés dans leur territoire aucun des jeunes ne seraient partis. J’ai été  en France mais j’ai dit que je m’arrête et pourtant j’avais tout.  Alors quand nous sommes revenues, des gens nous ont dit pourquoi nous sommes revenus ? L’espoir doit renaître dans ce pays et développer l’agriculteur et dans tous les domaines et préparer les jeunes à être entreprenant et leur donner la chance dans les marchés. Mais on est la à commander chez les chinois etc. Au détriment du tailleurs du coin qui fait de bonne chose. Il faut que l’administration soit plus la et que les marchés soient transparents.

Il y’a un aspect dont le mirage de l’Europe. Cette campagne aussi et la pression des autres en sont les causes?

Il y a un travail à faire à la base. A Soumbedioune tous les quatre jours il y’a une pirogue chaque une semaine qui part pour les iles canaries. Mais que fait la gendarmerie ? La question lancinante est aussi la responsabilité personnelle aux parents de guet ndar aussi. Des gens se préparent aussi mais des familles aussi doivent réagir et refuser que ces gens là partent. Il y’a un mirage des émigrés qui incarnent autant de choses. Quand tu réussi c’est tout le monde qui t’envie. Les jeunes vont en Europe et souvent sont en Afrique noire. Car les pirogues restent au Mauritanien et se perdent. Alors je di à ces jeunes d’être dans l’émigration régulière. Je refuse cette façon de faire. Quand on termine on rentre aussi. Le Sénégal a une fuite de cerceau et les experts sénégalais développent d’autres pays. Il y a autant de mères qui souffrent et il faut dire stoppe aux jeunes et ils peuvent réussir. 

Trouvez fondés les motifs invoqués par le préfet de Guédiawaye pour dire non aux manifestations de Pastef ?

 Quelques fois pour des raisons valables car l’état détient des informations que nous n’avons pas. L’opposition crie très vite et il y a la question des personnes et des biens. Quand on veut tenir une marche le pouvoir en face va aller demander les mêmes dates mais c’est de la provocation. Je pense aussi qu’il voulait faire l’investiture mais je suis là certes comme leader politique et  je suis là à faire une émission. Il aurait pu être là en face pour parler des questions  lancinante. Il ne peut pas le faire et il n’existe aucun document qui l’atteste car il est cloitré chez lui par les autorités. Il doit avoir la même capacité pour se déplacer car il est bloqué chez lui et on parle de résidence surveillée. L’état quand il a envie quelque chose prenne ou ait le courage de le faire. C’est dégoutant quelque fois car le sénégalais ont envie de comprendre. Les gens ne sont pas ne phase avec le gouvernement il doit communiquer et dire la vérité.

Rester comme ça sans  rien dire mais c’est dommage. On a vu des partis qui investissent leurs leaders. Les gens du pouvoir font tout ce qui leur plait et avec des méga concert pour dire merci oui c’est leur droit mais aussi il faut être équitable quand même. Pourquoi féliciter quelqu’un comme si il a fait  quelque chose d’extraordinaire.  Il n’est pas candidat certes mais nous n ‘avons pas besoin de ça car il avait dit qu’il ne fera que deux mandats et qu’il retrouve vers d’autres échelles.

 On a vécu de tensions terribles en juin.  Mais on parle de dialogue. Qu’en pensez-vous ?

 On parle d’élections transparentes etc. ? Les leaders hommes parlent d’élections inclusives et ce sont des cas précis. Moi je parle de la participation des femmes et des jeunes. Avec un cadre afin que les jeunes les femmes participent à cette élection et trouver un équilibre. Il faut un ticket présentielle, c’est ce que nous disons. D’ou un vice-président. Il le faut.

La question qui doit être posée c’est le niveau de responsabilité des femmes, pour que ce pays parle d’émergence qui se conjugue au féminin. Il y a des entrées et que les personnes qui ne sont pas politiques soient là. Je me réjouis de voir les femmes et les jeunes. J’ai de l’expertise et de l’expérience et une patriote. Aujourd’hui je suis ravi car j’ai vu Marieme Wone Ly, Amasatou Sow etc. Donc moi Nafissatou aussi. J’ai accompagné beaucoup de grandes dames  qui nous ont beaucoup accompagné.

 Pourquoi le Cocus des femmes leaders ne travaille pas  sur une candidature unique des femmes ?

 Le Cocus travaille sur le leadership politique des femmes. Par exemple le ticket c’est une proposition des femmes. Il faut le dire car aujourd’hui je veux m’asseoir et leur tendre la main. J’ai vu Fatou Samacké, Anta Babacar Ngom etc. en 2024 ma candidature ne serait pas nouvelle, mais aujourd’hui j’ai envie de tendre la main et de toutes les forces pour travailler et voir comment réussir cette candidature aussi. Quand on voit ce pays qui patauge. Et qui se font en face et avec cette situation ce sont les hommes. Nous les femmes on pare de paix. Nous nous sommes tous mis à travers les structures  et aujourd’hui  il faut que les hommes leaders aient cette générosité et que ces hommes soient là où ils sont. On s’est engagé pour faire libérer des prisonniers politiques.  Des hommes qui bombent le torse nous les avons accompagnés et c’est une demande sociale. Que les hommes mettent de coté leur égo.

 En 2024, serait vous candidate ?

 Nous sommes dans l’opposition certes par ce que nous avons pu aller dans beaucoup de pays mais aussi le développement. Nous sommes loin du compte car  il reste du chemin à faire et tendant la main à toutes ces femmes et cette génération  qui vont venir.  Chacun a le droit de se présenter et on ne demande pas d’être femme. Mais une qui va porter le projet des femmes et leur offrir le travail et de vivre dignement dans ce Sénégal.

 


 MOMAR CISSE

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