A la suite de l’article émis par un quotidien de la place relatif au Programme de remplacement des abris provisoires (PRORAP), je me vois dans l’obligation d’émettre ma contribution aux fins de mon devoir de participation citoyenne.
Cet article du quotidien a suscite a ma qualité de citoyen averti et engage pour la bonne marche du pays, des craintes et réserves sur la trajectoire de l‘Education nationale surtout sur la gestion a tâtons des remplacements des abris provisoires en bâtiments pour répondre a la politique d’équité nationale. Ainsi je voudrais partager avec les autorités, au premier plan le Chef de l’Etat, S.E. Macky SALL de ces déconnexions dues certainement a des changements d’équipe, de partenaire financier, d’urgence et de priorité. J’interpelle aussi l’actuel Ministre de !’Education nationale.
En effet, dans le cadre de mes activités professionnelles, je parcours le Sénégal de l’intérieur et visite 12 régions du pays au moins taus les 4 mois. Ce qui m’a permis de découvrir le travail colossal réalisé par les directions techniques (en termes de constructions) qui ont fait des pas de géants dans la politique de résorption des abris provisoires. Cependant, j’ai remarque une cassure quasiment tout au long de l’année de 2023 : des abris provisoires en souffrance et le rythme des constructions des salles de classes et autres commodités scolaires ont baisse, a vue d1ceil.
En tant que citoyen, nous avons le devoir d’alerter sur ces choses qui ont un caractère communautaire. En effet, 11Education nationale repose sur des acteurs et se fait dans des cadres appropries (constructions et équipements) pour la mise en oeuvre de la politique éducative élaborée par le Président de la République sous la tutelle du ministère de l1Education nationale appuyée par des fonctionnaires et d’autres partenaires.
Partant de cette acception de !’Education, le motif de mon interpellation ne vise pas des individus mais des faits qui nous aideraient a nous éloigner du processus de privatisation progressive des services de l’enseignement public au détriment des enfants issus des familles a revenus modères. Dire que cette année, 30% des candidats au Baccalauréat proviendraient des Etablissements scolaires prives.
Ce taux est trop élevé. Pour rappel, lors de la dernière visite économique du Président de la République a Sédhiou, l’Etat après avoir évalué l’évolution des constructions scolaires de 2015 a 2022 a annonce que plus de trois cents {300} salles de classes et autres commodités sont quasiment en phase de réalisation, le financement étant déjà bouclé.
La continuité de l’Etat ne doit pas dissimuler les dynamiques obtenues. Je crains une rupture dans ces dynamiques qui cheminent sur la voie du Président de la République pour une amélioration continue du système éducatif.
Mes déplacements m’ont permis de constater a vue d’œil, !’excellent travail de connexion entre les constructions scolaires et les objectifs du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA}, notamment a travers la résorption des abris provisoires aux fins de permettre aux senegalais vivant au niveau des différentes frontières a se fixer davantage en bénéficiant des services publics de base, conformément a l’objectif de l’équité territoriale prôné par le Président de la République. Cette dynamique est-elle bien maintenue ?
A man avis, le Président de la République devrait être aide davantage a mieux apprécier le travail des Directeurs généraux des services techniques des ministères et des Agences de l’Etat. II faut que les ministres nouvellement nommes pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat, prennent la peinent d’évaluer avant de proposer au Président de la République des nominations.
Ensemble, aidons le Président de la République a réaliser au mieux ses visions pour l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais. Tout a est mon point de vue.
Mansour SAMBA ZORRO
Citoyen a Dakar-Plateau